L’association Shark Citizen montre les dents pour protéger le requin
En 2013, Shark Citizen a mené une enquête sur plusieurs mois concernant les marques qui utilisent des produits à base de requin.
Résultats : on trouve du requin (cartilage ou huile de foie le plus souvent) dans de nombreux produits disponibles sur le marché européen, et notamment français. Toutefois, le mot « requin » n’est ni mentionné sur l’emballage ni sur la notice. Aucune information sur la nature ou l’origine des produits utilisés dans la composition : alkylglycérol, glucosamine, chondroïtine ou squalène.
Huile de foie de requin, un réseau d’approvisionnement opaque
Le système international d’approvisionnement en requin est complexe et mouvant. Il est constitué d’un nombre important d’intermédiaires et d’une grande quantité de produits.
La plupart des marques refusent de communiquer sur la provenance des matières premières et sur méthodes utilisées, les fournisseurs ou encore les laboratoires.
Tandis que l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) indique que 25 % des espèces de requins, raies et chimères sont menacées dans le monde, les produits à base de requin comptent parmi les meilleures ventes des marques.
On en trouve jusque dans la nutrition sportive et dans la filière vétérinaire pour soigner l’arthrose des animaux.
Des marques qui tentent de se dédouaner
La plupart des marques se réfugient derrière des explications « toutes faites » :
- Les effets des produits sont présentés comme « prouvés », notamment leur caractère anticancéreux.
- L’écosystème marin est protégé, puisqu’elles utilisent des requins d’élevage.
- La nature est préservée : les requins concernés seraient des sous-produits d’animaux pêchés et vendus pour leur viande. Exit donc, le gaspillage !
Mais des études infirment les fondements scientifiques selon lesquels utiliser des produits à base de requin aurait un effet positif sur la santé.
Les « tests » mis en avant par l’industrie sont remplis de lacunes : protocoles inadaptés, pas d’amélioration significative de la qualité de vie lorsque les essais sont correctement conçus, pas de connaissances précises sur le support de l’activité biologique des substances testées etc.
Quant à l’argument des « requins d’élevage », il ne tient pas la route car les élevages de requins n’existent pas.
Alors combien de requins sacrifiés pour une telle entreprise ? Impossible d’avoir un chiffre précis mais toutes les estimations font peur.
En 2013, plus de 200 marques utilisent ouvertement des produits à base de requin
En 2013, sur le marché français, plus de 200 marques utilisent ouvertement des produits à base de requin (cartilage de requin, huile de foie de requin et huile de foie de chimère, chondroïtine extraite de cartilage de requin).
Bonnjour,
Je suis désolée, mais je ne comprends pas très bien l’intérêt de votre article. On y lit :
« Pour acheter des produits de beauté non testés sur les animaux, il faut choisir des cosmétiques avec les labels One Voice ou Human cosmetics standard ou Leaping Bunny »,
Or en France ces produits sont désormais interdits à la vente, qu’il aient été testés sur des animaux ou qu’ils contiennent des ingrédients l’ayant été.
Quant aux produits contenant des substances animales, nous ne sommes pas plus avancés à la fin de votre article puisque vous déclarez qu’il est impossible d’en connaître la liste. J’avais à une époque interrogé sur la question un propriétaire de boutique Bio, qui m’avait avoué ne pouvoir me garantir que ses produits étaient exempts de substances animales.
Amener les consommateurs à la conscience de ce qu’ils font et de ce qu’il pourraient faire, je trouve ça très bien mais s’il s’agit juste de leur dire que les choses sont terribles mais qu’on ne peut rien contre, cela sert à quoi ?
Cdt
Cela fait des années que je fabrique moi-même mes cosmétiques avec de l’huile d’olive + plantes (romari, millepertuis anti-rides), eau de pétales de roses de mon jardin (bien évidemment non traitées); mes seuls achats sont le savon d’alep et le shampooing bio, sans me vanter je « tiens bien la route » malgré tout 😉
oui la betise humaine qui laisse ces marques faire des actions criminelles sur les animauxet en plus les produits cosmetiques sont devenus allergisants,on a des plaques rouges sur la main avec des crèmes pour la main,bref on se fait voler d’acheter des produits qu’on doit jeter de suite…il est temps que le naturel revienne au galop pour notre santé et la vie des animaux…quel gachis!
Le hic, c’est qu’il existe une pléthore de labels…et le consommateur a bien du mal à s’y retrouver !
Effectivement vous le précisez bien : « Il n’est donc pas exclu, même s’il ne le précise pas, qu’un cosmétique estampillé «100% d’origine naturelle» contiennent des ingrédients animaux. »
Pour trouver ces produits, il faut pouvoir aller dans des boutiques « spécialisées » (ne trouve rien dans les rayons de mon supermarché de proximité… l’inconvénient de la « campagne ») ou commander via Internet ?
A savoir : les labels cosmétiques écologiques (Ecocert, BDIH, Cosmebio, Nature & Progrès, etc.) interdisent l’utilisation de produits issus d’animaux morts (seuls les sous-produits type lait ou miel sont autorisés).