Mesures radicales en Chine pour forcer les acquéreurs à se tourner vers la voiture électrique : les autorités ont interdit la fabrication de pas moins de 553 modèles de véhicules, aussi bien des modèles de voitures chinoises qu’étrangères, mais produites sur le sol chinois.
Les véhicules les plus gourmands en carburant interdits de fabrication
La Chine s’est attaquée à son problème de pollution chronique en mettant en place des restrictions à la production d’acier, en limitant l’utilisation du charbon, et élaborant un plan pluriannuel visant à éliminer progressivement les véhicules alimentés par des combustibles fossiles.
En première en Chine : l’interdiction officielle d’une liste spécifique de véhicules polluants
Ces véhicules ont tous en commun de ne pas respecter les nouvelles normes de consommation et anti-pollution en Chine, à compter du 1er janvier. Les constructeurs de ces véhicules étaient donc informés de l’imminence de l’entrée en vigueur de la mesure, et ont normalement anticipé en arrêtant la fabrication des dits modèles en temps et en heure.
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Les nouvelles normes sont particulièrement sévères, puisqu’elles frappent pas moins de 20 % des véhicules produits en Chine l’an dernier, aussi bien essence que diesel, dont Audi, Beijing Benz et Chevrolet d’après Bloomberg News. Des véhicules qui ont donc du être adaptés aux nouvelles normes, avec de nouvelles motorisations, ou dispositifs anti-pollution.
Les véhicules importés soumis à de lourdes taxes
Dans certains cas, les constructeurs ont simplement retiré de leur catalogue les modèles dont les motorisations les plus puissantes ne pouvaient plus respecter les limites maximales de consommation de carburant autorisées.
À noter qu’en revanche, la mesure ne concerne pas les véhicules importés, au nombre desquels les voitures sportives. Il s’agit en effet de véhicules qui sont frappés à l’entrée sur le territoire chinois par des droits de douane particulièrement élevés, qui ne découragent cependant pas les velléités d’achat des apparatchiks du régime.
Illustration bannière : Pékin sous un nuage de pollution – © testing /Shutterstock
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