C’est une déclaration de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui fait du bruit : dans un communiqué, elle estime que, désormais, « la concentration de meutes de loups dans certaines régions européennes est devenue un réel danger pour le bétail et, potentiellement, pour l’homme ».
De plus en plus de conflits dus à la présence du loup
Une affirmation par les voies officielles qui ouvre sans aucun doute la voie à la révision du statut de protection des loups au sein des frontières de l’Union Européenne. La Commission appelle d’ailleurs « les communautés locales, scientifiques et toutes les parties intéressées à soumettre, d’ici au 22 septembre des données actualisées sur les populations de loups et leurs impacts ».
Dans ce communiqué, elle estime que « le retour du loup dans des régions de l’Union Européenne où il était absent depuis longtemps entraîne de plus en plus de conflits avec les communautés locales d’agriculteurs et de chasseurs, en particulier lorsque les mesures visant à prévenir les attaques sur le bétail ne sont pas pleinement mises en oeuvre ».
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Revoir le statut de protection des loups
« En tant qu’espèce indigène, le loup fait partie intégrante du patrimoine naturel de l’Europe et joue un rôle important dans ses écosystèmes », rappelle toutefois la Commission. En Europe, s’il peut être abattu dans certains cas, le loup est une espèce strictement protégée depuis la mise en application de la directive Habitats, en 1992. « J’invite les autorités locales et nationales à prendre les mesures qui s’imposent, a déclaré Ursula von der Leyen. En effet, la législation européenne actuelle leur permet déjà de le faire. » La Commission les invite ainsi « à utiliser pleinement les dérogations existantes ».
Sur la base des données collectées sur la présence des loups en Europe, la Commission décidera par la suite « d’une proposition visant à modifier, le cas échéant, le statut de protection du loup au sein de l’Union européenne et à mettre à jour le cadre juridique, afin d’introduire, lorsque c’est nécessaire, davantage de flexibilité, à la lumière de l’évolution de cette espèce ».
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Bravo Marie Ireland !
Ah…s’il n’y avait que ces pauvres loups qui menacent les peuples !!! Mais eux ne rapportent rien aux vrais loups de notre monde capitaliste….Quelle blague ! Bah ! Il faut bien que ces élus donnent un sens à leurs fonctions !