La déforestation provoque l’augmentation des maladies infectieuses

Si on connaît tous le rôle des forêts au niveau de la production d’oxygène, ce qui donne à la forêt Amazonienne le surnom de « poumon de la Terre » et qui justifie, entre autres, qu’il faille protéger ces étendues végétales, on a moins conscience que les forêts jouent également d’autres rôles majeurs, dont celui de filtre à bactéries.

Rédigé par Hugo Quinton, le 12 Dec 2016, à 9 h 25 min
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Depuis plusieurs années, les chercheurs savent qu’il existe un lien entre les maladies, les forêts et leur destruction : la déforestation devient que plus dangereuse pour l’homme et pour la survie de nombreuses espèces.

Un lien entre déforestation et apparition de maladies infectieuses

Le 7 décembre 2016, dans la revue Science Advances(1), une nouvelle étude vient confirmer les thèses mais également expliciter un peu ces liens et les mécanismes sous-jacents à ces derniers. Ce qui est sûr, désormais, c’est que la déforestation augmente le risque de voir se répandre des maladies infectieuses nouvelles ou peu répandues auparavant.

C’est le cas, notamment, de la bactérie Mycobacterium ulcerans, responsable de l’ulcère de Buruli, que les chercheurs de l’IRD, de l’Inserm et de l’Université de Bournemouth, ont étudiée dans le cadre de cette recherche. Cette bactérie a été identifiée pour la première fois dans les années 60, mais restait rare. Désormais, notamment en Guyane française, les cas se font de plus en plus fréquents. On en compte entre 5.000 et 10.000 chaque année dans 33 pays différents.

La forêt : un filtre naturel détruit à petit feu

Selon les chercheurs, le lien entre déforestation et propagation des agents infectieux est simple : la forêt et son écosystème agissent comme un filtre. Les agents bactériens qui sont présents en quantité dans les sédiments, et les écosystèmes aquatiques complexes agissent comme un filtre entre ces bactéries et l’homme.

Mais la déforestation détruit ces écosystèmes, et les agents infectieux peuvent se retrouver sur des espèces opportunistes, arrivées sur les terres après que l’Homme ait détruit la forêt. Ces espèces transmettent alors ces agents à l’homme via sa nourriture, mais aussi via l’eau : lors de récoltes ou de fortes pluies, ces bactéries initialement cantonnées à l’intérieur des forêts se retrouvent à proximité des communautés humaines.

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1 commentaire Donnez votre avis
  1. Dans la fôret tropicale, on ne vois que rarement le même arbre. Ils son tous en concurence les un avec les autre, contre/ ou sur. Mais des lors que le milieu est anéanti, ne survie que les especes qui sont adapter au milieu que l’on n’a mis en place. Et comme on fait énormément de la même chose, alors si ça leur va très bien, ils laisse en arrière leurs rivaux, leurs parasites, leurs prédateurs et deviènnes très prolifique. Pour ebola, l’abatage d’arbres a provoquer la fuite de chauve-souris qui on rejoin des colonies éloigner et saine et les on contaminé. LE PROBLEME NE FAIT QUE DE COMMENCER, car d’autre virus existe plus dangereux qu’ebola et totalement inconnu. Il ne faut pas oublier que c’est en étudient cette épidémie qu’ils se sont rendu compte que les virus communiquer enssemble! En plus, les controles dans les aéroports son du domaine du néant.

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