La Up ! électrique sur les pas de la Zoé ?

Le test de la e-Up ! suite

Il faut donc rouler assez pour amortir un prix d’appel de 19.650 €, après déduction de 6.300 € de l’aide.  (3) Ainsi, la a e-up ! reste très chère pour une mini-citadine. Par rapport au modèle thermique cinq portes de 75 ch équipé de la transmission robotisée et à équipement comparable, son surcoût est de 4.310 €.

La batterie lithium-ion de 18,7kWh est logée dans le plancher

Point positif, il n’y a pas de loyer pour la batterie, incluse dans le prix. De quoi séduire ceux qui n’aime pas repasser à la caisse…

En option un toit ouvrant électrique panoramique ne nous a pas paru bien essentiel tandis que la borne de recharge à domicile Wallbox l’est bien plus (mais elle aussi en option, dommage !)

Une conduite moins limpide que sur la Zoé

Conduire la Volkswagen e-up ! est un peu plus compliquée qu’on pourrait l’imaginer. Comme sur toutes les électrique, il y a une pédale pour accélérer et une autre pour freiner, et un volant pour diriger. Simple.

Petit souci de départ, la e-Up ! plus 3 gestions de conduite (normal, eco et eco+ pour accroitre l’autonomie) et  pas moins de 5 réglages de récupération d’énergie au freinage … Il semblerait que la conduite en ville s’accommoderait le mieux du mode B pour rester bien agile et suffisamment nerveuse. A valider avec de la pratique en s’habituant à ces options.

 Alors non, la e-Up ! ne marche pas sur les traces de la Renault Zoé : ce serait même plutôt une anti-Zoé.

Plus petite que la Renault, avec un moindre coffre et une moindre habitabilité, la e-Up n’est pas une électrique originale, mais bien une essence électrifiée, dont les performances sont dans l’ensemble assez moyennes, bien qu’étant plus légère que la Zoé (283 kilos de moins).

La e-Up ! est donc loin de révolutionner le genre mais elle permet au constructeur allemand de préparer le virage électrique sans se laisser distancer par ses grands rivaux japonais et français. Elle offre les qualités habituelles de Volkswagen ; du sérieux, du solide, un état d’esprit très rationaliste à l’allemande, mais pas de grande originalité ni de quoi vous arracher un « wouah » admiratif.

La Zoé n’a pas trouvé avec la e-Up ! une vraie concurrente, car celle-ci serait plutôt l’équivalent d’une Twingo haut de gamme électrifiée. La e-Up ! est aussi présentée pour faire patienter le marché avant l’arrivée de la e-Golf annoncée pour fin 2014 avec une autonomie de 160 km. Ce sera sans doute une toute autre histoire.

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(1) Maps+more se présente dans un boitier portatif fixé au centre de la planche de bord ; il gère fonctions GPS, Bluetooth, multimédia ainsi que la gestion du véhicule (énergie, consommation, radar de recul, etc.) et est loin d’être aussi abouti que le R-Link de Renault, qui n’est pourtant pas à l’état de l’art. (2) Avec 18,7 kWh, l’autonomie de la e-Up ! est de 160 km en cycle d’homologation NEDC mais Volkswagen, prudent, annonce 120 à 165 km en saison tempérée (entre 5 et 35 °C) et 80 à 120 km en saison froide (entre -10 et 5 °C). (3) Rappelons qu’une étude détaillée de l’Ademe montre que l’intérêt écologique d’une voiture électrique est patent après avoir roulé 50.000 km du point de vue de l’empreinte écologique du véhicule.

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