La tendance semble lancée, surtout que le futur levier de croissance du secteur automobile devrait être la voiture électrique couplée avec la voiture autonome, deux segments sur lesquels les constructeurs font la course.
La fin du Diesel commence à devenir un leitmotiv chez les constructeurs
Le patron de Volkswagen États-Unis, Hinrich Woebcken, a déclaré le 5 septembre 2016 que son entreprise pourrait cesser de produire une grande partie de ses modèles Diesel sur le sol américain, pour se concentrer sur les voitures électriques. Quelques mois avant ces déclarations, mais dans le cadre d’une réunion interne, c’est chez Renault que les mêmes propos étaient tenus.
Selon des sources présentes à cette réunion, qui se serait tenue en juillet 2016, Thierry Bolloré, directeur délégué à la compétitivité chez Renault, a commencé à douter du futur du Diesel. Selon lui, les tests plus poussés et les normes durcies que devraient adopter les divers régulateurs nationaux, conduiront à un surcoût de production et à la nécessité de développer de nouveaux moteurs et de nouveaux systèmes de filtrage.
Les moteurs Diesel déjà absents de certains modèles
La tendance à l’abandon du Diesel n’est toutefois pas une réelle nouveauté chez les constructeurs. Renault a déjà supprimé, comme Peugeot ou Citroën, les motorisations Diesel de ses derniers modèles les plus petits, ceux de la catégorie des « citadines ».
C’est au niveau des autres modèles, plus gros et généralement plus puissants, que la question de l’avenir du Diesel se pose. Chez Renault, on s’attend à ce que pour la grande majorité des modèles en vente, sauf peut-être les très grosses voitures, le Diesel devrait disparaître à l’horizon de 2020. À cette date, de plus, les voitures autonomes et les voitures électriques devraient être bien ancrées sur le marché, selon les analystes.
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