La pollution de l’air des grandes villes préoccupe les Pouvoirs publics et a donné naissance à des zones spéciales, les ZAPA. Aujourd’hui et demain, la Ministre de l’écologie préside aux premières Assises nationales de la qualité de l’air.
La pollution de l’air, 1er problème de santé publique en Europe
La pollution de l’air concerne l’Europe entière et pas seulement les villes françaises :
90 % des populations des villes sont exposées à des niveaux de pollution supérieurs aux valeurs recommandées par l’OMS (oxydes d’azote (NOx), ozone, particules fines, …).
Le secteur des transports est le premier emetteur de CO2. Sa consommation énergetique des transports a pratiquement doublé de volume entre 1973 et 2006 (+96 %) et a augmenté d’environ 20 % depuis 1990
Et aucun progrès notable n’a été observé depuis 10 ans.
Les voitures polluantes en ligne de mire
Il existe actuellement 8 municipalités qui testent des Zones d’Actions Prioritaires pour l’Air dans lesquelles l’usage des véhicules les plus polluants est réduit, voire interdit.
Mais ce n’est pas sufisant par rapport à l’ampleur du problème : les niveaux de pollution autorisée sont trop souvent dépassés et nos grandes villes ne sont pas saines, notamment pour les personnes fragiles (enfants en poussette, ….)
D’où ces assises de la qualité de l’air sous l’égide de Nathalie Kiosciusko-Morizet qui devrait annoncer de nouvelles mesures au-delà de la mise en place des Zapa. Notamment, la probable pénalisation des voitures les plus polluantes :
- poids lourds
- utilitaires
- voitures datant d’avant 1997
- le diesel et les particules fines
Nous ne manquerons pas de vous donner le détail des mesures quand elles seront connues.
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Sur la qualité de l’air
Les mesures pour restreindre la circulation des voitures et camions en centre-ville n’a que peu d’effet positif sur la qualité de l’air. A en croire une étude de l’Ademe, cette politique de restriction est nécessaire mais ne peut être le remède unique aux dépassements des valeurs autorisées pour la pollution de l’air.
la ville Londres a un dispositif ambitieux de réduction de certaines particules fines mais globalement n’a réussi qu’a faiblement améliorer la qualité de l’air.
L’impact varie selon les villes et selon le contexte local et les moyens de surveillance utilisés(vidéosurveillance, contrôle visuel par la police…).