Le principe de la Ruche qui dit Oui ? Mettre en relation producteurs locaux et consommateurs via un site Internet. Le but est de créer un marché virtuel où se rassemblent plusieurs producteurs proposant aux membres leurs produits. Toutes les semaines, des ventes sont lancées. Les « abeilles » commandent et payent sur internet, puis viennent récupérer leurs achats dans la Ruche où ils sont inscrits, en un lieu et une heure fixe.
Via la plateforme, le membre fait sa commande parmi une belle diversité de produits locaux et de saison. Le jour de la distribution, il n’a qu’à se présenter et récupérer ses produits. C’est aussi l’occasion de rencontrer les producteurs. La Ruche qui dit Oui devient donc un réel vecteur de lien social.
Histoire d’un succès pour les circuits courts
Après avoir germé dans la tête de Guilhem Chéron, designer culinaire, la Ruche qui dit Oui ! se concrétise réellement en 2011 lorsqu’il s’associe avec un informaticien, Marc-David Choukroun. La plateforme est alors lancée et rencontre un réel succès. Cette année-là, 24 Ruches sont ouvertes, dont la première au Fauga, près de Toulouse.
L’année 2013 est placée sous le signe du développement du concept : que ce soit par la création de tables de région pour les producteurs ou par la participation au « Oui Share Fest », événement international de l’économie collaborative, ou encore par le développement en Belgique et l’ouverture d’antennes régionales à Toulouse et Lille.
En 2014, la Ruche qui dit Oui s’internationalise et ouvre des Ruches dans d’autres pays d’Europe ; le concept est un réel succès et la communauté ne cesse de croître. Cette année-là, la Ruche qui dit Oui a permis aux producteurs de réaliser plus de 20 millions d’euros de ventes.
En mai 2015, l’entreprise comptait 750 Ruches à travers l’Europe, plus de 5.000 producteurs et 140.000 clients inscrits. Une réelle communauté d’amateurs de produits locaux, voulant manger sain, bon et responsable est donc née.
À la découverte de la Ruche de Toulouse
La Région toulousaine a donc vu naître la première Ruche de France. Aujourd’hui, les deux Ruches toulousaines des allées Paul Feuga et de la rue Fonvielle rassemblent à elles seules plus de 5.000 membres. Introduisons-nous dans ce réseau de producteurs, de bénévoles et de consommateurs engagés.
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Hélas, tout n’est pas aussi parfait dans les ruches… notamment en ce qui concerne l’apposition pourtant obligatoire des N°s d’abattoir ou d’atelier de découpe sur la viande…
A l’heure où les scandales se multiplient, je suis surpris que cette disposition ne soit pas respectée!