En ce début d’année 2011, propice aux bonnes résolutions, et si on troquait ce monde pour un autre, plus « autonome, écologique et humaniste » ? Parce qu’échanger des idées, partager des connaissances, consommer autrement, troquer, donner, repérer des initiatives nous caractérise et nous fait avancer, consoGlobe a repéré pour vous un livre, « La Sobriété Heureuse », de Pierre Rabhi, identifié le Mouvement des Colibris* et se fait l’écho de leur projet « Transformons nos territoires ».
Un livre à partager : La sobriété heureuse (1)
Expert en agroécologie, écrivain et penseur, Pierre Rabhi est un pionnier de l’agriculture biologique en France et fondateur de l’association Terre & Humanisme.
C’est parce qu’il est né dans une famille de nomades, civilisation vivant dans le désert qui ne connaissait ni ne transportait le superflu pour pouvoir voyager, que Pierre Rabhi porte encore, dans son dernier livre, un regard juste et pertinent sur notre société.
Une société contemporaine qui le rejoint en quelque sorte dans ses origines, puisque de plus en plus nomade dans son mode de vie et qui, si elle ne vit pas dans un désert, est en train de « désertifier » les espaces qu’elle traverse.
Dans ce nouvel opus, il évoque la notion de sobriété heureuse, qu’il estime être « salvatrice dans une société qui fonctionne sur la notion de frustration programmée où on aurait jamais ce qu’il faut « .
Cette sobriété peut être vue sous l’angle pondérable des choses : le rapport entre les ressources de la planète et les individus qui les prélèvent, les uns un maximum, les autres, un minimum. Mais elle s’accompagne avant tout pour Pierre Rabhi, « d’un élément moral et éthique, d’un bien-être réel, d’un confort« .
Consommer moins, consommer mieux pour être heureux ? « Je préfère, dit-il, résoudre mes propres besoins et ceux de ma famille et me libérer du temps pour être, plutôt que de courir à accumuler de l’argent. Un être humain dans son accomplissement ne peut pas être seulement dans l’avoir. »
La sobriété heureuse implique donc, pour lui, d’apprendre « à équilibrer la nécessité d’avoir tout en nourrissant sa dimension intérieure, souvent niée ou occultée par des compensations aléatoires qui cherchent à combler un vide qui n’est jamais comblé. C’est pour cela que l’abondance et l’insatisfaction vont ensemble ». D’après lui, c’est faire le choix d’une modération de nos besoins et de nos désirs. Comme un art de vivre, une quête de sens et de cohérence.
*La sobriété heureuse, de Pierre Rabhi, Ed. Actes Sud.
Bonsoir…..quel beau texte sur l art de vivre en harmonie avec soi.meme ….mais …bon…..la vie ..même en essayant de vivre avec le minimum …reste très très chère….donc …BCp de travail…moins de temps….et voilà……