L’un des facteurs majeurs qui détermine la taille des poissons et invertébrés marins est leur plus ou moins grand besoin énergétique : si l’ecosystème ne peut plus le satisfaire, les poissons ne grandissent plus. C’est simple.
Or, une des conséquences du réchauffement climatique produit exactement cet effet comme viennent de le montrer des mesures menée par des universitaires. et publiées dans la revue britannique ‘Nature Climate Change‘.
Le réchauffement diminue la taille des poissons
Alors que, selon la FAO en 2010, 2/3 des espèces étaient déjà surexploitées dans le monde et que, selon Greenpeace, il faudrait complètement arrêter de pêcher et soustraire à toute activité humaine 40 % de la surface mondiale des océans, une autre menace pèse sur la faune marine.
- Le réchauffement raréfie l’oxygène dans l’eau des océans ; or l’oxygène dissous dans l’eau est pour les poisson une source importante d’énergie.
Selon Daniel Pauly, biologiste au Fisheries Centre de l’Université de Colombie Britannique, »Obtenir assez d’oxygène pour grandir est un défi constant pour les poissons, et plus un poisson est gros, pire c’est’. Un océan plus chaud et moins oxygéné, comme prédit avec le changement climatique, compliquera la tâche des poissons les plus gros, ce qui signifie qu’ils cesseront de grandir plus tôt« . Les universitaires ont cherché à modéliser l’impact du réchauffement sur plus de 600 espèces de poissons à partir de 2 scénarios climatiques très souvent utilisés par les climatologues pour la période 2001-2050.
Leurs conclusions sont claires : le réchauffement moyen au fond des océans du globe est à peine perceptible (quelques centièmes de degrés de réchauffement par décennie) ; idem pour la baisse de la concentration en oxygène, qui à ces profondeurs est infime.
- Le danger n’est pas absent pour autant car, « les variations qui en résultent en termes de poids corporel maximal sont étonnamment importantes« .
- Conséquence visible, le poids maximal moyen des poissons mesuré devrait baisser de – 14 % à – 24 % entre 2001 et 2050, explique le rapport. Rapporté à un homme de 77 kg, c’est comme si on perdait de 10 à 18kg !
Les constats des pêcheurs
En Manche, c’est connu la sole est de plus en plus petite, tout comme le bar. A à l’Ifremer, à Brest, on confirme : « ‘Cette étude doit être prise comme une alerte. Elle fait prendre conscience que, malgré leur étendue, les écosystèmes marins sont fragiles. » explique José Luis Zambonino, directeur de recherche. De l’autre coté de l’Atlantique, au Canada on fait le même constat : « Ces effets sur la physiologie des poissons sont connus. À 300 km en amont du golfe du Saint-Laurent, au Québec, certaines zones sont devenues létales pour les morues », explique un un professeur d’Université, Guy Claireaux. L’océan Indien serait le plus touché (24 %), suivi de l’océan atlantique (20 %) et du Pacifique (14 %), tant pour les zones tropicales que tempérées.
Conclusion : « Cette étude indique que, faute de réduire les émissions de gaz à effet de serre, les conséquences seront vraisemblablement plus lourdes que prévu sur les écosystèmes marins. Surtout que d’autres impacts des activités humaines, comme la surpêche et la pollution, risquent d’exacerber le phénomène« . Même si le phénomène n’est pas encore assez documenté pour en avoir une photographie globale précise, le phénomène parait irréversible, d’autant plus que les navires de pêche industrielle sont loin de ralentir le rythme. (voir le Planetoscope : les prises mondiales défiler sous vos yeux).
Ainsi, pour les poissons, l’avenir est tout tracé : raréfaction + atrophie progressive. Réjouissant …
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tout est basé sur la croissance,un jour qui n’est pas loin nous finiront dans le mur.ça ne pourra pas toujours durer c’est logique.Que faire?
@Thierry
Je ne vois pas pourquoi cous dites que je serais suffisant. Je ne fait que citer des faits.
Voici de quoi vous documenter:
.woodfortrees.org/plot/hadcrut3vgl/from:1997/offset:-0.15/trend/plot/rss/from:1997/trend
.woodfortrees.org/plot/hadcrut3vgl/from:1997/offset:-0.15/plot/gistemp/from:1997/offset:-0.24/plot/uah/from:1997/plot/rss/from:1997
.woodfortrees.org/plot/hadcrut3vgl/from:1900/offset:0.15/mean:24/plot/gistemp/from:1900/offset:-0.24/mean:24/plot/uah/from:1900/mean:24/plot/rss/from:1900/mean:24
.biokurs.de/treibhaus/180CO2/Echanges-meridiens-Chang-clim.pdf
.rechauffementmediatique.org/wordpress/2010/12/08/problematique-climatique-par-jean-pierre-bardinet/
.rechauffementmediatique.org/wordpress/2012/01/12/pourquoi-le-giec-n%e2%80%99est-pas-credible/#more-6171
Bonne lecture!
au fait. New York devait être inondée en 2005 à cause de la montée des eaux.
si l’homme stoppe la pêche comme le canada a stoppé la chasse aux ours blancs les petits poissons deviendront grands.
Il semble que la taille du cerveau de certains chercheurs subit la même atrophie que celle des poissons….
Encore un article ridicule
Oui, les cerveaux de ces chercheurs sont victimes du redoutable virus « delirium carbonum »….
Attention à la contagion ! L’atrophie a aussi touché vos commentaires .
set mal heure de voir tout set dégât con es entrains de subir a notre terre dieu seul set ou ça nous main ras et je veux remercier tout les association qui combatte tous les jour de jour et de nuit pour préserver notre nature et qui es notre avenir et celui de no enfant
le bescherelle n’est pas en voie de disparition. Quoi que…
Autant l’écrire tout de suite, on va tout droit en 2048, vers des océans vides de tout poisson comme le prédisent les spécialistes de la surpêche…
Si en plus de la diminution du nombre de poisson (Il n’y aurait plus que 100 morues de plus de 13 ans dans toute la Mer du Nord ! selon des spécialistes britanniques), chaque individu perd 20% de son poids, on va inévitablement vers une diminution des captures mondiales…
Un désert halieutique
Ce genre « d’étude » est lassant. Le schéma en est toujours le même :
– nous dégageons du CO2
– le CO2 fait monter la température moyenne globale
– les conséquences seront terribles
– le futur climatique sera cataclysmique
– le seul moyen d’éviter l’apocalypse climatique est de réduire drastiquement nos émissions de CO2.
Pas un mot sur le fait que le CO2 anthropique est estimé à moins de 4% du CO2 total, que l’hypothèse du rôle moteur du CO2 sur T est réfutée par son absence de signature en zone tropicale. Pas un murmure sur les données d’observation dérangeantes. Omerta totale sur les erreurs scientifiques du GIEC et sur ses graves dysfonctionnements….C’est une propagande éhontée à l’échelle mondiale….
Encore des prévisions foireuses qui ne s’appuient que sur les projections non crédibles des modèles numériques. Les faits : Tglobale est stable depuis 15 ans et les océans sont en léger refroidissement depuis 2003 (mesures des 3300 sondes Argo, de la surface à -1000 m). Attendons 2020 pour voir si ces tendances perdurent, et cessons de croire que nous connaissons bien les processus climatiques. Quant aux évolutions du climat, personne ne peut les prédire. Surtout pas les modèles numériques, dont le niveau de crédibilité est epsilonesque, pour ne pas dire nul….
Votre suffisance n’a d.égal que l’ardeur avec laquelle vous assenez vos arguments . Citez vos sources , donnez les liens hypertextes correspondants , exprimez vous de manière intelligible , nous pourrons ainsi apprécier la pertinence de vos propos .
Ben voilà, c’est à cause du réchauffement que la taille des poissons diminue, comme si la surpêche n’y était pour rien, et comme nous n’y étions également pour rien dans les causes du réchauffement.
Nourrir une population de plus en plus nombreuse implique de plus en plus de besoins en nourriture, énergie, etc…
Comme le préconise l’association Démographie Respponsable nous devons dans les plu brefs délais limiter notre croissance démographique au niveau mondial. http://www.demographie-responsable.org