Consommer du lait peut être néfaste à notre santé
Le lait est riche en lactose (un glucide présent dans tout produit à base de lait animal et qui nécessite pour le digérer une enzyme, la lactase, que beaucoup d’adultes n’ont plus, n’ayant pas besoin de lait à ce stade de vie) et en graisses saturées, qui le rendent indigeste pour l’estomac humain.
La caséine (qui se colle aux parois de l’intestin) peut également provoquer une production d’anticorps qui génèrent des inflammations.
Allergène et responsable du développement de certaines maladies
Il est également allergène et peut provoquer de l’asthme, de l’eczéma, ainsi que la surproduction de mucus, qui contribue aux rhumes, bronchites et rhinopharyngites. Il contient du mauvais cholestérol, responsable de la majorité des maladies cardiovasculaires, ainsi qu’une trop haute teneur en phosphore qui perturbe la régulation hormonale.
Le lait est également lié au développement d’autres maladies tels que le diabète, l’arthrite, la maladie de Crohn et certains cancers (dont celui du côlon, de l’estomac, du pancréas et de la prostate).
Une autre source d’inquiétude est la présence de « facteurs de croissance » dans le lait (destinés à transformer un petit veau en un grand bovidé en quelques mois), des molécules qui favorisent la multiplication cellulaire.
Des résidus d’antibiotiques et une faible teneur en calcium
La traite automatisée provoque souvent des infections mammaires aux vaches, appelées « mastites ». Le lait peut alors contenir du pus, en plus des résidus d’antibiotiques (qui sont administrés aux animaux d’élevage en quantité immense, qu’ils souffrent ou non de maladies ou d’infections).
Le mythe plus souvent associé au lait concerne son apport en calcium : en vérité le calcium contenu dans le lait animal est difficilement assimilable, à hauteur de 30 % comparé à 60-70 % pour les fruits et légumes, céréales, noix et graines. De plus, de par ses effets acidifiants, il ne renforce pas les os comme le font d’autres sources de calcium, mais engendre au contraire une décalcification de l’ossature. Celle-ci peut mener à l’ostéoporose, en particulier chez les femmes.
Peu étonnant, alors, que les ventes de lait de vache aient baissées de 20 % entre 2003 et 2016.
Par quoi remplacer le lait ?
Une multitude d’options existent pour remplacer le lait et ses dérivés : des boissons de soja riches en protéines au lait d’amande digeste et riche en vitamine E, en fer et en magnésium, en passant par le lait de coco, crémeux et riche en vitamines et minéraux, parmi bien d’autres.
Pour ce qui est du calcium, on en trouve en quantité suffisante dans certains fruits, frais ou secs (oranges, figues, abricots, prunes), certains légumes (brocoli, épinard, chou frisé, cresson), légumineuses (haricots blancs ou rouges, pois chiches, lentilles, soja) et dans le tofu, le lait de coco et de soja, les amandes, les noix et les pistaches, les graines de sésame et de chia, par exemple.
Pour plus d’informations, le « Guide du végan en herbe » de PETA peut être commandé gratuitement à partir du site de l’association.
C’est un blague votre article? Une vache qui boit 720 Litres d’eau par jour? S’en est pitoyable…..