Le bar : l’état des ressources
Le bar fait depuis longtemps l’objet d’une aquaculture extensive. Les principaux pays producteurs mondiaux de bar sont la Grèce, la Turquie, l’Espagne, l’Italie, la France et la Croatie.
La valliculture (pisciculture effectuée dans un marais salant ou une cuvette d’eau de mer) en Italie, et les esteros (vaste réseau de marécages et d’étangs) du sud de l’Argentine pratiquent toujours une forme d’élevage particulière : les bars sont emprisonnés dans des lagunes ou des bassins aménagés, souvent des salines lors des migrations saisonnières. De février à mars, les barrières restent ouvertes afin de capturer des juvéniles.
Les fermes marines qui assurent le grossissement des alevins, fonctionnent toute l’année. Il faut environ deux ans et demi pour produire un poisson de 350 à 400 g.
Dans les années 1960, la raréfaction des juvéniles et l’essor de l’élevage du saumon dans le nord de l’Europe ont stimulé l’élevage intensif du bar. Ce type d’aquaculture met en oeuvre des techniques d’écloserie très complexes et nécessite la production d’aliments adaptés.
Certains stock en danger critique
Depuis 2005, le stock couvrant la mer Celtique, la Manche, la mer d’Irlande et la mer du Nord présente des signes de décroissance de la biomasse reproductive, due à une exploitation intensive dans la zone (effort de pêche deux fois et demi supérieur au niveau optimum). Une évaluation scientifique en 2014 a mis en évidence le besoin de diminuer drastiquement l’effort de pêche pour assurer un retour à des conditions d’exploitation durable.
Suite à l’alerte des scientifiques en 2014 sur le stock Nord, un plan de gestion en urgence a été adopté par la Commission européenne. La pêche au bar a été fermée dans cette zone les six premiers mois de l’année 2016 puis toute l’année 2017 (exception faite aux ligneurs : seulement deux mois d’arrêt en février-mars en 2016 et 2017). La pêche récréative avait également été interdite les six premiers mois de l’année et limitée à 1 spécimen autorisé par pêcheur par jour sur le second semestre (la pratique du « no kill » est autorisée). Sous réserve du respect de ces mesures, les scientifiques estiment qu’il faudra entre 4 et 7 ans pour que le stock se rétablisse.
La Belgique importe 700 tonnes de bar par an (de pêche et d’aquaculture) provenant de Méditerranée et de mer du Nord.
Les bars capturés en pêche de loisir devront désormais être relâchés
Les 28 états membres de l’Union européenne ont conclu mercredi 13 décembre 2017, un accord relatif aux quotas de pêche dans l’Atlantique et la mer du Nord. Il prévoit, notamment, l’augmentation de certains quotas de pêche comme la sole, la langoustine et le chinchard.
Quant à la pêche du bar, de nouvelles restrictions pour les pêcheurs et les activités de loisir viennent renforcer une pêche déjà très encadrée. Le Conseil a reconnu « le mauvais état des stocks dans la mer Celtique, la Manche, la mer d’Irlande et le sud de la mer du Nord ».
Les pêcheurs « loisir », eux, n’auront le droit de pêcher le bar que s’ils remettent leur prise à l’eau. Une mesure en vigueur tout au long de l’année au nord du 48e parallèle.
Taille minium : OUI
La taille minimale de commercialisation est :
- 42 cm en mer du Nord, Manche, mer Celtique et mer d’Irlande
- 38 cm dans le Golfe de Gascogne et les eaux ibériques
- 25 cm en mer Méditerranée
Lire page suivante : comment bien consommer le bar
Le bar se reproduit en février je viens de voir l’excellent chef 3 étoiles de La Rochelle qui le dit et le répète on ne consomme pas le bar en février et il ne devrait pas être pêché ….
bonjour, vous ecrivez : »La reproduction du bar a lieu dans les zones rocheuses peu profondes, l’hiver en Méditerranée, et au printemps dans l’Atlantique. »…..
La reproduction du bar c’est de janvier a mars dans l’atlantique !! C’est pas vraiment le printemps !!
La surpeche et le non respect des periodes de reproduction aboutira un jour ou l’autre a la disparition des bars
Salut ca va
Allez y,mangez du bar(sauvage) mais au train où vont les choses vous n’allez pas en manger encore longtemps!!!!!!!!!!!!!
Bonjour,
vous faites bien de saluer l’initiative de ce député européen de demander l’augmentation de la taille minimale du bar. Mais vous auriez été encore plus avisé de relever que ce même député aurait pu demander à la fois cette augmentation de taille ET les mesures techniques permettant réellement de ne capturer QUE des poissons d’au moins 40 cm (ce dont il se garderait bien d’ailleurs – en politique on se mouille mais jusqu’aux chevilles…)
Vous auriez pu également noter que ce député fait fort bien de demander la mise sous quota du bar? Etant donné la domination de la France sur sa pêche 90% du tonnage, et étant donné la situation catastrophique de la population et donc l’urgence d’agir, cette demande assure à la France un monopole sur la pêche de cette espèce!!
COnclusion, en politique, on veut bien se mouiller mais il y a toujours une arrière pensée!!
Concernant le bar pêché à la ligne oui, même si plus cher, mais certainement pas le bar pêché par les flottes de chalutiers dits » boeufs pelagiques » c’est à dire qui tractent par paire un immense filet lequel au passage attrape de nombreux petits cétacés ( surtout des dauphins ) qui finissent par s’y noyer et qui sont rejetés morts à la mer. Par ailleur la pêche au bar par les chalutiers capture sans discriminations les petits comme les gros poissons et surtout pêchent sur les lieux de reproductions du bar, en plein periode de reproduction, notament en bretagne nord et manche. Pratique absolument non viable pour la survie de l’espece. Il faut donc refuser de consommer du bar qui ne soit pas pêché autrement qu’à la ligne par des pêcheurs artisants.
le bar ; et il est très bon en plus !
Pour la préparation culinaire du bar, voici des petits conseils que j’ai glanés : il faut bien écailler le bar La peau du bar (fragile) peut être retirée une fois le poisson cuit. la chair du bar est blanche, ferme et délicate à la fois.
Pour cuire votre bar, vous pouvez le pocher, le griller, le braiser,le frire ou le farcir. Miam, vive le bar au goût raffiné