Le bio, cela vous dit quelque chose ? Tandis que ces trois petites lettres semblent prendre de plus en plus d’importance dans les rayons des supermarchés, et dans votre frigo, un rapport établi par l’Agence Bio démontre que le Bio est toujours en croissance en 2011.
Le Bio : une croissance qui se maintient
Chaque année, l’industrie du bio prend de plus en plus d’ampleur et cela n’est pas prêt de s’arrêter. L’Agence Bio vient en effet de révéler que d’après les premiers chiffres annoncés, la filière du bio est toujours aussi dynamique, alors qu’entre janvier et juin 2011, 1.990 exploitations seraient nouvellement passées à la production biologique.
Côté consommation, les Français semblent de plus en plus nombreux à apprécier le Bio et à en acheter puisque le marché du bio en général aurait connu une croissance de 10 % lors du 1er trimestre 2011.
La filière biologique, une filière qui séduit
Chaque année, la filière bio est passée à la loupe par l’Observatoire national de l’agriculture biologique. Cet observatoire fait la distinction entre les productions bio, les préparateurs et les distributeurs.
Entre 2008 et 2010, le marché du bio a recensé 10.182 opérateurs supplémentaires. Une progression très importante de 42 % sur deux ans qui concerne surtout les producteurs.
Lors des six premiers mois de l’année 2011, sont déjà comptés 3.153 nouveaux opérateurs bio, dont 1.990 exploitations et 1.163 préparateurs et distributeurs, ce qui porte le nombre d’opérateurs bio en France à 34.000 à fin juin 2011. Les exploitations agricoles françaises engagées dans le bio représentent 4,6 % du nombre d’exploitations agricoles total.
Aujourd’hui, dix régions dont Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Aquitaine, PACA, Pays de la Loire et Bretagne, regroupent 67 % des exploitations bio françaises. De nombreuses surfaces sont encore en période de conversion.
Les grandes cultures, une filière en développement
Qui dit agriculture bio dit alternance des cultures dans le but d’améliorer année après année la richesse et la qualité des sols. Ces rotations sont plus au moins longues, et peuvent alors concerner plusieurs types de cultures : les céréales, les oléagineux et autres grandes cultures.
En 2010, c’est le blé tendre qui a été cultivé sur la plus grande surface certifiée bio. Côté oléagineux, le tournesol était le plus cultivé.
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La suite p.2> Le marché des produits bio et le programme de l’Agence bio
J’achète tout en bio depuis le début des années 60.
Qu’on se le dise, qu’on le répète: le bio c’est bien moins cher:
Peu de perte, valeur nutritive triple (voir plus), bonne conservation.
Bien-sûr, il faut faire des choix.
En outre, meilleure santé, plus d’énergie, moins de risques de maladie (si,si), conscience légère (pensez au local) et bien moins besoin de compensations sous forme de distractions couteuses (ou sucrées).
Joie de vivre garantie.
Oui, « l’industrie du bio prend de plus en plus d’ampleur », je consomme moi meme bio. Mais il y a des réflexions de mon entourage qui me laissent perplexe !
Par exemple des exploitants agricole qui traitent les legumes la nuit… d’autres qui font 1 vache bio pour 4 autres … ces exploitants s’en vantent aupres de leurs proches… et oui, ça chiffre le bio !!!
Les controles chez l’exploitant se font 1 fois par an il me semble.
Alors s’est peu etre rentable le bio !?
Et si je mange de la merde meme en achetant bio, autant que je profite de mon argent… Car mes jours sont compter au meme titre qu’une alimentation « normale »…meme si le bio n’est pas un remede contre les maladies, on est bien d’accord !
Mais quand meme nous ne sommes pas des « vaches à lait » !
Un peu de sérieux dans les contoles trop peu fréquents, en plus si ça se trouve, les agriculteurs sont prévenus pour cette visite…?
Bonjour, habitant Paris je voudrais aller acheter directement chez un producteur mes fruits et légumes (dans le 94 ou 91, éventuellement le 77 car je suis au sud de Paris) mais je ne trouve rien sur le net. Quelqu’un peut m’aider en me donnant des adresses, des sites, ou des noms de producteurs ?
Merci d’avance