Pour sa 11e année d’existence, Le Bon Coin envisage de conquérir davantage de Français via le lancement d’un nouveau service ciblant le matériel neuf. La plateforme souhaite en effet, se rapprocher des transactions en ligne et mettre en place des moyens de paiement, une fonctionnalité demandée depuis longtemps par les utilisateurs.
Un comparateur de prix du matériel neuf pour séduire plus de Français
Le Bon Coin innove en se lançant sur le marché du neuf. Alors qu’il représente déjà le premier site de petites annonces immobilières, d’emploi et de voitures d’occasion, Antoine Jouteau, son PDG a expliqué vouloir « toucher tous les Français en une année » dès 2020. Il souhaite mettre l’accent sur les services liés aux locations de vacances et les services entre particuliers.
« Nous allons mettre en place des moyens de paiement, nos utilisateurs le demandent », explique le PDG au journal Les Echos en ajoutant que cette possibilité resterait optionnelle. Un système de messagerie interne va prochainement être mis en place pour faciliter les échanges entre les internautes. Antoine Jouteau a toutefois indiqué qu’il n’envisageait pas de faire du Bon Coin un site de e-commerce. En effet, « L’ADN du Bon Coin est la gratuité pour les particuliers », affirme-t-il.
Le Bon Coin s’impose clairement dans l’Hexagone
Le site qui propose de nombreuses catégories telles que la téléphonie, l’informatique, l’immobilier ou l’emploi, attire chaque mois plusieurs millions d’utilisateurs. Avec ce nouveau comparateur, les prix sont proposés « neuf » ou « d’occasion », du plus bas au plus élevé. Aujourd’hui, 1.231 marchands sont déjà recensés.
« Les marques qui paient n’apparaissent pas comme par magie en haut de la liste, comme c’est le cas sur les autres comparateurs », détaille le directeur. Certains clients premium peuvent bénéficier d’un « traitement privilégié » en apparaissant de manière plus visible. Pour le moment, rien n’indique que Le Bon Coin deviendra un site payant. Le chiffre d’affaires du site a augmenté de 23 % en 2016 et atteint 214 millions d’euros, notamment grâce à l’offre payante proposée aux particuliers.
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