Si l’on parle souvent du braconnage des espèces en danger d’Afrique et d’Asie, le phénomène existe bel et bien en France, et notamment près de Paris. Dans les Hauts-de-Seine, en Île-de-France, des pièges ont été découverts. Les braconniers s’en servent pour attraper des petits oiseaux, dont certains sont menacés d’extinction.
Les braconniers utilisent de la glu pour attraper leurs proies
Les autorités connaissent bien cette technique ancestrale et qui s’est perfectionnée avec les nouveaux types de glu créés par l’industrie chimique : elle est simple et très efficace. La chasse à la glu, interdite en France, ne nécessite que de la simple colle et quelques baguettes de bois. Le braconnage est donc extrêmement simple et très difficile à repérer et, malheureusement, quand il est décelé, comme ce fut le cas mercredi 1er février 2017 à Nanterre, il est déjà trop tard.
Le principe est simple : les braconniers enduisent des baguettes de colle puis utilisent un appât pour attirer les oiseaux. Lorsque ces derniers viennent se poser sur la baguette recouverte de colle, le piège se referme : ils ne peuvent plus s’envoler. Les braconniers n’ont alors qu’à venir les chercher pour les revendre au plus offrant au marché noir. Car c’est bien évidemment l’argent qui motive le braconnage d’oiseaux en France et ailleurs.
En France, le braconnage vise trois espèces
Si le braconnage a encore le vent en poupe c’est que le prix des trois oiseaux visés est très élevé : 150 euros environ sur le marché noir, un prix qui avoisine les 10 euros le gramme pour certains de ces petits oiseaux, notamment le chardonneret. La vente, elle, se fait sur Internet, bien évidemment, mais également sous le manteau sur le célèbre marché aux oiseaux qui se tient au centre de Paris.
La chasse illégale des oiseaux en France touche notamment le Bruant ortolan et l’oie cendrée sauvage
Problème : le braconnage menace la pérennité de ces espèces. Le chardonneret, l’un des plus recherchés, a même été réintégré dans la liste rouge des oiseaux nicheurs de France, alors que sa population était très répandue dans l’Hexagone.
A lire absolument
je suis assez étonner de voir que l’on decouvre cela maintenant alors qu’il suffit de partir dans les départements d’outre-mer pour voir la catastrophe écologique créer par cette pratique faite en toute légalité devant les responsable politique qui ne disent rien de peur de perdre leur électorat.
il est vrai que la bas cela existe depuis plusieurs dizaines d’années sous pretexte de tradition sic
Je serais curieuse de connaitre les coupables, car certaines pratiques semblent ignorer totalement les lois françaises qui étaient jusque là respectées…
A mort ces déchets de l’humanité
Je partage votre avis et souhaite aussi connaître la réponse!
Cela dit, j’aimerais AUSSI ET SURTOUT savoir quelles sont les pauvres bêtes également massacrées!!!
En effet, pourquoi n’ y a-t-il plus de moineaux à ma fenêtre, SVP?
Je leur achète quand même toujours des boules de graisse, etc, et j’avais même préparé des os de seiche pour eux…
MAIS QUASI SILENCE RADIO