Le couguar est officiellement une sous-espèce éteinte aux États-Unis.
Le puma de l’est américain aurait disparu depuis longtemps
Cela fait quelques années déjà que la question fait débat. Le puma de l’est américain, appelé couramment couguar, était déjà présent sur la liste des espèces menacées du CITES, catégorie en danger critique d’extinction, depuis 1973. Officieusement, on le soupçonnait d’extinction depuis quasiment 1930.
De nombreuses personnes déclarent pourtant chaque année avoir aperçu des couguars dans la nature, par exemple dans les parcs nationaux, mais il s’agirait d’autres sous-espèces de puma.
« Nous reconnaissons que de nombreuses personnes disent avoir vu des couguars dans la nature ces dernières décennies« , a ainsi expliqué le responsable de la région nord-est du service des espèces menacées Martin Miller, « mais nous ne pensons pas que ces félins soient des couguars de l’est américain et nous n’avons trouvé aucune information qui confirmerait son existence« .
Des pumas observés, mais point de couguar
Ainsi, les membres du US Fish and Wildlife Service, qui s’occupent des questions liés à la pêche et à la faune sauvage aux États-Unis, ont regroupé toutes les informations dont ils disposaient. Le couguar de l’est américain est surnommé le « chat fantôme » depuis les années 1930 car il n’a pas pu être observé depuis. L’animal est solitaire, ce qui n’aide pas particulièrement les recherches.
L’USFWS avait donc publié en 2011 un rapport détaillait dans lequel les possibilités que le puma de l’est américain soit en vie étaient analysées. Les animaux sauvages aperçus étaient identifiés à des pumas de l’ouest ou du sud. Des couguars d’autres sous-espèces en captivité, relâchées ou échappées, ou encore des sauvages ayant migré.
Mauvaise presse pour les pumas
Le puma de l’est américain est désormais classé comme espèce éteinte. Le couguar aurait été chassé et aurait vu son habitat se réduire considérablement, tout comme la panthère de Floride à l’heure actuelle, classée comme animal menacé. Si un état comme la Californie a voté l’interdiction de la chasse au puma, l’animal n’a pas bonne réputation, attaquant les populations en présence d’humains.
Sachez enfin qu’on identifie plus de 700 nouvelles espèces chaque année, végétales ou animales. Néanmoins, pendant le même temps, une espèce disparaît toutes les vingt minutes.
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illustration bannière : © CC, Those Eyes (Art. G)
trop interesant
Nous savons tous que le prédateur naturel de l’homme, c’est l’homme lui-même. Nous en avons hélas la preuve chaque jour.
« Une société ne peut se dire ni civilisée ni socialement évoluée si elle ne respecte pas les animaux, et si elle ne prend pas leurs souffrances en considération » Alfred Kastler
« Le jour viendra où le fait de tuer un animal sera condamné au même titre que celui de tuer un humain » Léonard de Vinci
Puisse-t-on les écouter ? A moins que d’ici là …
“Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson pêché, le dernier animal tué alors vous découvrirez que l’argent ne se mange pas.” Sagesse amérindienne
Les chasseurs/exterminateurs auront eu raison de cette espèce comme ils auront raison de tout ce qui vit ici bas et qu’il se font un plaisir sadique à tuer jusqu’au dernier. Il en va de même des loups, des ours, des chevaux, des bisons… en Amérique, des éléphants, des rhinocéros, des lions… en Afrique, des tigres en Asie… Qui aura raison de l’homme ? Peut-être la future pandémie de grippe aviaire qui se prépare ?
Il faudrait arrêter de temps à autre de faire assaut de pseudo-bons sentiments, et regarder certaines réalités en face : une chose est d’arrêter la destruction sans limites de la nature et l’extermination des animaux, autre chose est de confondre chasseurs et exterminateurs : les Amérindiens étaient des chasseurs !
La nature n’est en soi ni bonne ni mauvaise, il y a des choix sociaux à faire, conscients ou inconscients, et des conséquences à en assumer. Rien n’est plus antinaturel que communiquer à travers des ordinateurs comme nous le faisons ici…
Quant à la phrase attribuée à Léonard de Vinci, je n’en ai trouvé aucune origine certaine, elle est répétée en boucle sur tous les sites végétaliens, mais on sait, du moins quand on a un cerveau, que l’un des pires défauts d’internet est précisément de diffuser le n’importe quoi par clonage à une vitesse effarante. on trouve même un site qui indique comme source « les Prophéties » de Léonard de Vinci.
Vinci n’avait-il jamais tué un pou, une tique ? Et au fait, quand il mangeait de la salade, du pain, que sais-je encore, n’avait-on pas cueilli, fauché, abominablement privé de vie, des végétaux vivants ?
Ce qui m’horripile le plus chez les béats anticarnivores, c’est qu’au nom du « respect de la nature » ils tracent une ligne de partage terriblement anthropomorphique entre les diverses formes du vivant. Et ont une peur bleue de reconnaître que la chaîne alimentaire, à tous les étages, est une chaîne où on est tour à tour proie et prédateur. Non, la nature n’est pas gentille, elle est belle et moche, cruelle et douce, elle fait naître et mourir. Et il faut l’assumer consciemment, on passe le temps à fuir cette conscience.