En cette période de kermesses et autres fêtes d’école, nombreux sont les parents que l’on met à contribution pour faire des gâteaux. Toutefois, dans certaines écoles, le corps enseignant interdit le fait maison. Dans une interprétation trop stricte de la législation française !
Le fait maison : il n’y a pas de loi qui l’interdit à l’école
L’heure est-elle venue de ressentir un pincement nostalgique à la pensée du gâteau d’anniversaire fait-maison que nous amenions fièrement en classe, enfants ? Depuis la circulaire sur les normes d’hygiène au sein des établissements scolaires de 2002, le trouble est semé(3).
Certains responsables d’établissements scolaires ont assuré leurs arrières et ont interdit purement et simplement le fait maison, exigeant à la place de la nourriture industrielle. Ils pensent ainsi se prémunir de tout scandale sanitaire alimentaire.
Ce comportement a amené une partie des parents d’élèves à croire qu’une loi existait qui leur interdisait de cuisiner eux-mêmes pour les fêtes d’écoles, alors que la circulaire incite simplement à faire plus attention à l’hygiène. Une autre partie des parents d’élèves, elle, s’insurge aujourd’hui contre ce qu’ils croient être une loi qui les pousse à acheter des produits emballés dans du plastique, bourrés de sucre, d’additifs et autres conservateurs.
La révolte du fait-maison
La bataille qui se joue sur notre alimentation prend cette fois place sur un terrain accidenté : quand on sait par exemple qu’à la cantine, les enfants reçoivent de la viande de boeuf très bon marché à cause des restrictions budgétaires des collectivités – une viande donc, qui aura le plus de chances d’être de mauvaise qualité, tout en regorgeant d’hormones – on est en mesure de se demander d’où viendra en premier le scandale sanitaire.
D’autre part, pour des pédagogies telles que Montessori, faire la cuisine avec des enfants, que ce soit en classe ou en famille, est un moyen très efficace de développer l’autonomie, la confiance en soi, ainsi qu’une palette de sensations. Le choix des écoles est donc significatif d’un certain engagement des responsables scolaires envers les élèves.
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L’école n’est pas là pour fêter l’anniversaire de chaque gamin, avec le nombre, ça ne s’arrête plus ! C’est une fête dans la famille, point !
Il faudrait surtout supprimer les tonnes de bonbons qui y sont distribués et qu’ils rapportent à la maison alors que certains parents, bien intentionnés, n’en donnent pas à leurs propres enfants. Ca éviterait que certains ne se sentent pas seuls dans ces situations.
Les parents qui acceptent ces tas de cochonneries (pour être polie) feraient bien de se renseigner sur ce qu’ils contiennent vraiment (E171 entre autre !) et arrêtent enfin d’intoxiquer leurs chérubins !
Bjr,
Je travaille en crèche et j’ai connu l’époque du fait-maison et depuis qqs années c’est interdit. Au début j’étais contre cette interdiction et maintenant je me dis que ce n’est pas plus mal. Cela permet une « égalité » entre les enfants. Pour les enfants qui le souhaitent ils participent à la préparation du gâteau d’anniversaire et ils sont ravis.
J’ai connu l’époque où et cela s’est juste passé en cours préparatoire, mais je m’en souviens très bien, l’institutrice avait acheté 2 très grandes galettes (nous étions 49 en classe) pour l’épiphanie le 6 janvier et juste avant la fin de la journée, à 16h, elle avait découpé les galettes et nous en avait distribué un morceau chacune…
Pour ce qui est des anniversaires, elle avait sa liste et lorsque nous rentrions en classe le matin, il y avait sur le tableau, le prénom de celle dont c’était son anniversaire et écrit : Bon anniversaire…
Sinon, pour le reste, jamais de gâteau fait-maison, à l’époque, les anniversaires des enfants, c’était à la maison…
On ne s’en portait pas plus mal…!