L’égalité entre les hommes et les femmes passe par tous les niveaux : les salaires sont, bien évidemment, un des principaux domaines où des avancées doivent être faites. Mais il y a un autre domaine, probablement plus facile à atteindre à court terme, où les hommes et les femmes ne sont pas égaux : la contraception. Un gel contraceptif pourrait néanmoins bientôt voir le jour dans les années à venir.
Le gel contraceptif testé avec succès sur les singes
L’industrie pharmaceutique est particulièrement intéressée par ce domaine : permettre aux hommes de prendre en charge leur contraception (ce qui n’empêche pas qu’il faille se protéger avec des préservatifs, les contraceptifs ne protégeant pas des MST et des IST) permettrait de renverser les rapports de force dans le couple. L’homme serait alors responsabilisé concernant la grossesse et son interruption le cas échéant.
Pour ce faire, les chercheurs développent de nouvelles techniques. Dans leurs cartons, il y a donc des pilules contraceptives comme celles pour les femmes mais également des formulations par gel. Au California National Primate Research Center : un gel contraceptif a obtenu des résultats plus que satisfaisants lors de tests sur des primates.
Un gel contraceptif injecté directement chez l’homme
Il existe des crèmes spermicides mais leur efficacité n’est pas la meilleure et, surtout, elles doivent être introduites dans le vagin. C’est donc, là aussi, la femme qui est au centre de la contraception.
Les résultats des recherches sur la Vasalgel, publiés dans la revue Basic and Clinical Andrology, le 7 février 2017, laisse penser que cette nouvelle technique de contraception pourrait bientôt être testée sur l’homme.
Le gel contraceptif est injecté directement chez l’homme, après une anesthésie locale, dans le canal spermiducte. Là, il officierait comme « barrière » empêchant les spermatozoïdes de sortir et, de fait, bloquant la fécondation.
La technique serait réversible : il suffirait, en théorie, d’une autre injection pour détruire le gel et rendre sa fertilité à l’homme. Mais les chercheurs ont, devant eux, encore des années d’études : ils espèrent rapidement arriver à tester le procédé sur l’homme ce qui ouvrirait alors la voie à une commercialisation.
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