Les quelques années qui viennent seront décisives si l’on veut respecter la trajectoire de 1,5 °C de hausse moyenne des températures d’ici 2050.
Faire diminuer les émissions de CO2 de 43 % d’ici 2030, un impératif selon le GIEC
C’est une nouvelle mise en garde du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui vient de publier le troisième rapport de sa Sixième évaluation. Le GIEC affirme désormais que, pour rester sur la trajectoire à 1,5 °C, nous devons faire diminuer nos émissions de CO2 de 43 % d’ici 2030. Les émissions de méthane devront, quant à elles, être réduites d’un tiers à la même échéance. « C’est maintenant ou jamais. Sans des réductions immédiates et importantes à travers tous les secteurs, cela sera néanmoins impossible », a déclaré Jim Skea, le co-président du groupe de travail à l’origine de ce rapport.
Le GIEC estime que pour permettre au monde de rester sur la trajectoire à 1,5 °C, les émissions de CO2 ne doivent pas atteindre leur seuil le plus haut avant 2050 au plus tard. « Avoir les bonnes politiques publiques, la bonne infrastructure et la bonne technologie, qui induiront les changements nécessaires dans nos modes de vie et notre comportement, permettra une réduction de 40 à 70 % des émissions de CO2 d’ici 2050 », peut-on lire dans ce rapport.
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L’urgence d’enclencher une transformation profonde de nos modes de vie
Dans ce rapport, le GIEC met un accent particulier sur la transition qu’il est nécessaire au monde entier d’opérer. Une baisse sensible du recours aux combustibles fossiles, une électrification généralisée, une meilleure efficacité énergétique et une transition vers des carburants alternatifs (comme l’hydrogène) seront nécessaires pour atteindre cet objectif.
« Le changement climatique est le résultat de plus d’un siècle d’utilisation non viable d’énergie et de sols, ainsi que d’un mode de vie, de consommation et de production non viables. Ce rapport montre comment nous pouvons agir pour un monde plus juste, plus durable », a fait savoir Jim Skea. À ce titre, le rapport prône, en milieu urbain, la création de réseaux de parcs et d’espaces ouverts, de zones humides et de zones d’agriculture urbaine afin de faire diminuer le risque d’inondations et le phénomène d’îlots de chaleur. Concernant l’impact économique de la mise en place de toutes ces mesures, le GIEC estime qu’il serait limité à tout juste quelques points de pourcentage d’ici 2050.
Les années qui viennent sont décisives, alerte le GIEC – © iStock
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Roturier, ce sont les propres chiffres du GIEC, vous les contestez c’est votre droit mais vous risquez fort de vous faire exclure de la secte climatique!
Depuis quand les sources gouvernementales ou associatives sont elles sures?
Les écolos n’ont aucune mémoire, par contre moi je me souviens des prophéties d’il y a 30 ans
pilet61 : ce que vous ecrivez est completement faux. la temperature a augmenté en France de 2 degrés et essentiellemnt depuis 1990. Regardez tous les schemas emanant de sources sures (gouvernementales ou associatives), les écolos ont de la memoire justement et pas les sceptiques qui font l’autruche comme vous.
Prophétie du GIEC de 1990 pour 2020: de 0.3 à 0.5°C par décennies soit en gros plus ou moins un degré en plus!
Réalité du GIEC en 2020: + 1°C (discutable en prime) en 150 ans!
Certains ont de la mémoire, pas les écolos