Le guépard pourrait bientôt être classé sur la liste des animaux en voie d’extinction. En effet, alors qu’ils étaient estimés à 100.000 à la fin du XIXe siècle, ils ne sont désormais plus que 7.100 répartis en Afrique et en Iran notamment. Une étude montre que le nombre de guépards diminue plus rapidement dans certaines régions, comme au Zimbabwe par exemple.
Un animal vulnérable ayant perdu presque la totalité de son habitat naturel
Les activités humaines ont lourdement impacté les territoires des guépards. Alors que son espace vital est réduit, ce spécimen est également menacé par la chasse, le déclin des antilopes qui constituent sa principale nourriture, le braconnage et le marché noir. À cela, il faut aussi ajouter le trafic automobile puisque désormais les guépards partagent la majeure partie de leur habitat avec les véhicules.
Par ailleurs, dans quelques régions, cette espèce a quasiment disparue comme en Asie par exemple. On le trouve principalement dans certaines régions d’Afrique comme au Zimbabwe, au Kenya ou encore en Angola. Une étude menée conjointement par l’ONG Panthera et la Wildlife Conservation Society dévoile que 77 % des guépards vivent en dehors des réserves naturelles, ce qui les rend particulièrement vulnérables. Au Zimbabwe par exemple, leur nombre a chuté de 1.200 à 17 en seulement 16 ans.
Des nouvelles solutions pour préserver le guépard
Sarah Durant, l’auteure de l’étude menée par la Société zoologique de Londres (ZSL) propose d’autres solutions pour préserver les guépards. Outre la mise en place de zones protégées, il peut être intéressant, selon elle, d’instaurer un système d’incitations financières en faveur des régions dans lesquelles vivent ces animaux.
Ainsi, Sarah Durant appelle l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) à classer le guépard sur sa liste rouge des espèces en danger critique. En effet, classer ces animaux uniquement sur la liste des espèces vulnérables ne suffit plus. Sans cela, « la disparition des guépards est inévitable », affirme Kim Young-Overton de l’organisation Panthera.
Illustration bannière : Guépard en pleine course – © JonathanC Photography Shutterstock
A lire absolument
sa ne sair a rien bande de con
L’article est intéressant. Il existe un autre facteur qui n’est pas mentionné mais qui lui aussi contribue à la disparition de l’espèce: les femelles ne se reproduisent qu’avec un mâle qui leur plait et cela peut prendre des années à trouver, voir ne jamais arriver…