Mal informés, de nombreux consommateurs sont victimes de démarchages abusifs de la part des fournisseurs d’énergie. En 2016, 39 % des Français ont déclaré avoir été démarchés par un fournisseur, comme l’indique le rapport du médiateur de l’énergie. Vente forcée, pratiques commerciales abusives, argumentations trompeuses… Ces démarches illégales se multiplient en France.
Energie : les mauvaises pratiques de démarchage en hausse depuis 2016
En 2016, plus d’un consommateur sur dix s’est plaint des pratiques commerciales employées par les fournisseurs de gaz et d’électricité, comme le démontre le dernier baromètre publié par le médiateur de l’énergie. Que ce soit à domicile, sur Internet ou par téléphone, le démarchage abusif est devenu monnaie courante en France.
Plusieurs fournisseurs sont dans le viseur du médiateur de l’énergie. Selon le rapport, Engie est le plus mauvais élève, suivi de Eni, en raison d’un problème de management. « La rémunération est essentiellement liée au nombre de contrats remontés (par les agents). Alors pour remonter les contrats peu importe les arguments que l’on utilise, l’essentiel c’est que les gens signent des contrats« , affirme le médiateur de l’énergie, Jean Gaubert. Au total, plus de 1.140 litiges liés aux pratiques commerciales ont été recensés par l’organisme. Une situation grave et préoccupante qui concerne principalement les personnes âgées et modestes.
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Le médiateur de l’énergie reste impuissant face aux démarchages abusifs
Face à la hausse des démarchages à domicile, le médiateur de l’énergie tire la sonnette d’alarme et souhaite élargir ses compétences. En effet, aujourd’hui, l’organisme est en incapacité de pouvoir régler les litiges des particuliers dans les secteurs de la production des énergies renouvelables et des travaux de rénovation énergétique. En janvier 2017, le médiateur alertait déjà sur ce problème qui constitue selon lui, un réel frein à l’ouverture de l’énergie.
Ces litiges relèvent actuellement de la compétence de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. Cependant, concernant les autres litiges avec les entreprises, l’action du médiateur de l’énergie semble être efficace. Pour l’année 2016, le nombre de litiges reçus est resté relativement stable : 12.260 contre 12.319 en 2015. Des chiffres que l’organisme espère voir baisser.
Alors, moi, je suis tellement démarché par des « bureaux d’étude » qui veulent me placer de l’aérovoltaïque qu’il m’arrive d’être démarché plusieurs fois par jour, et pendant que je réponds au téléphone portable, le fixe sonne et qui est-ce ? Un autre « bureau d’étude » qui me propose la même chose. Mais ce n’est pas le plus drôle de l’histoire: j’étais intéressé, le « confirmateur » m’a rappelé pour confirmer le rendez-vous avec le technicien qui venait vérifier la faisabilité (je sais que c’est faisable, parce que des études ont été faites pour du photovoltaïque quelques années en arrière, qui n’ont pas abouti pour des histoires de sousoux que je ne pouvais pas aligner, mais il faut bien rencontrer quelqu’un pour avancer), eh bien les mecs dont on a confirmé le rendez-vous… ne viennent pas, et ce avec plusieurs « bureaux… ». Résultat final: une perte de temps pour votre serviteur, et je me demande où ils veulent en venir, tous, ou peut-être que je m’en fous, parce que quand ils commencent à raconter leur salade, que je connais par cœur, je suis obligé de crier que je ne suis pas intéressé tellement ils n’écoutent pas. Voilà, j’habite en zone pavillonnaire en banlieue toulousaine.