Le rétro-walking et le rétro-running : pourquoi est-ce si en vogue ?

Courir ou marcher en arrière peut sembler étonnant. Et pourtant, ces sports encore peu pratiquées, nommées rétro-running et rétro-walking, gagnent en popularité et en reconnaissance dans le domaine du sport. Ces méthodes uniques sont intégrées à des programmes d’entraînement variés, des coureurs occasionnels aux marathoniens aguerris.

Rédigé par Stéphanie Haerts, le 4 Jan 2025, à 10 h 00 min
Le rétro-walking et le rétro-running : pourquoi est-ce si en vogue ?
Précédent
Suivant

Imaginez courir, mais à reculons. Bien que peu répandue, cette technique de rétro-running pourrait bientôt devenir courante, apportant avec elle un lot surprenant de bienfaits pour la santé. Cela concerne autant les amateurs de trails que les marcheurs du dimanche, tous en quête de variété dans leurs routines sportives.

Pourquoi adopter le rétro-running ?

Le rétro-running ne se limite pas à une simple curiosité. Il redéfinit l’expérience de la course en proposant un défi physique totalement nouveau. En marchant ou en courant à reculons, le corps engage les muscles d’une manière inhabituelle, offrant ainsi un entraînement plus complet. Les quadriceps et d’autres muscles du dos des cuisses, souvent moins sollicités, trouvent dans cette pratique une excellente stimulation.

La marche et la course à reculons augmentent la dépense énergétique de près d’un tiers, même à une vitesse modérée. Cette technique, en accroissant la fréquence cardiaque de 10 à 15 %, pousse le système cardiovasculaire à se surpasser, favorisant ainsi une meilleure santé du coeur et des vaisseaux. Cette pratique améliore la coordination et l’agilité, essentielles pour réagir efficacement à des environnements en constante évolution.

Un renforcement musculaire diversifié

En plus de l’amélioration de la condition cardiovasculaire, le rétro-running contribue à renforcer divers groupes musculaires. En sollicitant des muscles et des articulations de manière différente, cette pratique permet de développer les récepteurs sensoriels du pied et de stimuler les muscles situés à l’arrière des cuisses.

Les mouvements inversés aident à fortifier les articulations, telles que les chevilles et les genoux, tout en contribuant à une meilleure posture en redressant la colonne vertébrale. Ce type d’exercice aide également à prévenir les blessures en neutralisant les déséquilibres musculaires ou ligamentaires souvent causés par des gestes répétitifs en marche ou en course traditionnelle.

Stimuler le sens de l’équilibre

Le rétro-walking et le rétro-running améliorent le sens de l’équilibre en forçant l’adaptation à de nouveaux types de coordination dans l’espace. Cette pratique peu conventionnelle aide à aiguiser la vision périphérique et globale, essentielle pour se mouvoir en toute sécurité sans regarder directement devant soi. En renforçant ainsi les capacités de perception spatiale, cette activité contribue également à améliorer la réaction aux stimuli visuels périphériques, ce qui est essentiel pour naviguer efficacement dans des espaces complexes ou encombrés.

Ces techniques exigent une concentration particulière, surtout au début. Il est préférable de progresser lentement, en veillant à bien dérouler un pied sur le sol puis l’autre, tout en gardant le buste droit. Commencer par des sessions courtes sur un terrain plat peut grandement aider à maîtriser cette nouvelle compétence.

Lire aussi
Courir pieds nus : est-ce vraiment le pied ?

 

Pour vous c'est un clic, pour nous c'est beaucoup !
consoGlobe vous recommande aussi...



Rédactrice dans la finance, l'économie depuis 2010 et l'environnement. Après un Master en Journalisme, Stéphanie écrit pour plusieurs sites dont Economie...

Aucun commentaire, soyez le premier à réagir ! Donnez votre avis

Moi aussi je donne mon avis