En ce qui concerne cette matière première plutôt abondante dans la croûte terrestre, on ne pouvait pas titrer « la fin du thorium ». Car le thorium qui se trouve un peu partout et avec de grands gisements en France fait figure de favori parmi les candidats à la place de carburant du futur. Son exploitation nous garantirait 1.000 ans d’énergie !
Le thorium, l’énergie qui remplacera le pétrole ?
Le thorium serait-il cette ressource miracle attendue depuis longtemps ? Ce serait un élément qui aurait autant de potentiel que la fusion, qui n’est pas une énergie prête pour demain.
Le thorium est trois fois plus abondant que l’uranium sur Terre, dont la fin de la ressource est prévue en 2040. Il est considéré comme le futur écologique du nucléaire et utilisé par l’industrie nucléaire en association avec des terres rares ou de l’uranium.
Les caractéristiques clés du thorium
Le thorium 232 est un élément radioactif naturel qui se désintègre extrêmement lentement. On le trouve en petites quantités un peu partout dans les sols et les roches, et un terrain normal contient en moyenne 12 parties par million (ppm) de thorium. Il se retrouve aussi dans les terres rares notamment en association avec la monazite, dont il est extrait en plusieurs étapes.
Il en existe de grands gisements de thorium un peu partout. En France, on en trouve beaucoup en Bretagne. AREVA, le CEA et Rhodia sont propriétaires d’environ 8.500 tonnes de thorium, sous forme de nitrate et d’hydroxyde, de quoi alimenter le pays en électricité pendant 190 ans ! Ces matières sont entreposées sur les sites de La Rochelle et de Cadarache(1).
Les pays possédant de la monazite à forte concentration en thorium sont l’Inde – pour un tiers des réserves mondiales -, l’Australie, certains pays d’Afrique et en Antarctique. Les sols en Turquie et au Brésil, deux pays qui, remarquons-le, envisagent de se lancer dans le nucléaire, en contiennent également.
Le thorium est l’une des matières visées par le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires car c’est ce que l’on appelle un « isotope fertile ». En France, le thorium est une matière nucléaire dont la détention est réglementée(2).
Les réacteurs nucléaires de quatrième génération
Les réacteurs nucléaires qui pourraient exploiter le thorium sont appelés réacteurs nucléaires à sels fondus. Ils sont capables de libérer l’énergie du thorium et de la convertir en électricité, chaleur, ou carburants liquides, avec un cycle de vie maîtrisé. Pour être plus précis, le combustible fissile est l’uranium 235, le plutonium ou l’uranium 233, issus de la conversion du thorium. Les réacteurs nucléaires dits de « quatrième génération » sont étudiés depuis 1954 aux États-Unis.
Le coeur des réacteurs nucléaires actuels est constitué uniquement de combustible solide, ce qui est très inefficace. A contrario, un réacteur à sels fondus fonctionne avec un combustible liquide. Ce ne sont plus des barres de combustible mais des sels, dispersés dans un liquide, qui sont utilisés.
Lire la suite : Les réacteurs au thorium ne sont pas pour demain
Le réacteur au thorium c’est possible, mais on l’a ignorer au profit des réacteurs à eau pressurisée pour pouvoir fabriquer les plutoniums des bombes atomiques
c dla merde votre thorium
Simple profane, je pense néanmoins que le Thorium sera à moyen terme l’énergie du futur ! Mais, « comme toujours » les intérêts financiers veillent au grain, car l’orientation vers cette filière thorium risque de remettre en cause toute une organisation qui tire d’énormes profits pétrolier ! Il s’agirait donc d’une véritable révolution technologique qui, comparativement à notre environnement actuel( production d’énergie à partir des centrales atomiques à l’uranium) présenterait une sécurité absolue de fonctionnement ! De plus, les réacteurs au thorium peuvent être miniaturisés à la grosseur d’un conteneur , chaque ville et bourgade auraient la possibilité de produire l’électricité de son secteur ! donc en multipliant les sources de production d’énergie notre pays serait moins vulnérable en cas de conflit ! Notre pays a été en quelque sorte précurseur dans la production d’énergie par le nucléaire , il serait dramatique d’être à présent bon dernier en refusant de prendre » le train Thorium » ! D’où la nécessité absolue d’avoir à la tête du pays des élites politiques capables de relever le défit !!
On trouve le thorium dans différents minéraux, mais le plus simple à exploiter est la monazite (phosphate de terres rares et de thorium). Cette monazite est exploitable à partir de concentrations naturelles dans des placers (sables de plages ou autres). Par simple gravité on peut donc extraire la monazite le plus souvent associée à l’ilménite, le rutile et le zircon.
Bonjour,
Malheuresement ce n’est pas aussi simple.
Le thorium nécessite d’etre extrait de la terre, ce qui consomme beaucoup d’énergie, essentiellement sous forme de pétrole dans les tracteurs et machines qui reclent la Terre. Or, si il n’existe plus de pétrole alors ce Thorium ne pourra jamais etre extrait de la terre et donc ne pourra jamais finir dans une centrale électrique.
@E , relisez l’article :
« 8 500 tonnes sont de thorium ont été répertoriées en France, de quoi alimenter le pays en électricité pendant 190 ans(3)
(3) AREVA, le CEA et Rhodia sont propriétaires d’environ 8 500 tonnes de thorium, sous forme de nitrate et d’hydroxyde. Ces matières sont entreposées sur les sites de La Rochelle (environ 6 200 tonnes) et de Cadarache (environ 2 300 tonnes). Source : //energieduthorium.fr/2013/06/08/la-reserve-francaise-de-thorium/.
Donc aucune exploitation minière, au moins pendant 190 ans !
et l’uranium il est extrait comment ? Que deviennent les mineurs qui travaillent sans protection, en Afrique ?
c’était possible déjà avant 1970 – selon le professeur Edgard Nazare – trois savants dans le monde avaient travaillé sur le thorium, un américain, un japonais et un français, le professeur Edgard Nazare lui-même – pourquoi ne les a-t-on pas écoutés ? Facile à deviner