Les modes de transports ont un impact différent les uns des autres en termes de pollution et d’émissions de CO2. Le palmarès de l’ADEME des transports dits « propres » (mais que l’on préfère à consoGlobe appeler « moins polluants« , aucun ne peut être 100 % propre) bouleverse les idées reçues(15).
Les modes de transport les moins polluants
Les transports ont un impact croissant sur l’environnement : selon l’Ademe, il représente 33 % de la consommation d’énergie finale en France en 2015, contre 29 % en 1990. C’est le principal émetteur de CO2, avec 39 % des émissions totales.
Le rail, très peu émetteur de gaz à effet de serre
Selon le Ministère de l’Ecologie, « Les distances parcourues par les Français et les Européens se sont fortement allongées depuis les années 80 « . En France, 82 % des trajets s’effectuent en voiture. C’est la route qui est donc le plus gros émetteur de CO2 (80 %), suivi de l’aérien (15 %) (source : Ademe).
La route, l’un des modes de transport les plus polluants
Les émissions de CO2 des transports dépendent de plusieurs critères : la distance bien entendu, mais également le nombre de passagers par véhicule ou le type de trajet effectué.
On analysera ainsi deux comparatifs, sur une courte et une longue distance, pour évaluer quels sont les moyens de transports les moins polluants. Ces comparaisons ont été effectuées grâce à l’éco-comparateur de l’Ademe, qui permet à chacun de choisir son mode de transport en fonction de son trajet.
Trajet pendulaire, courte distance : la marche à pied et le vélo privilégiés
Pour un trajet quotidien domicile-travail de 2 kilomètres, la voiture est le mode de transport le plus polluant (221 kg de CO2 sur un an), suivi par le bus et la moto.
Les modes de transport les moins polluants pour un trajet pendulaire
- La marche à pied, le vélo, ainsi que les autres moyens de transport comme la trottinette et les rollers produisent des quantités infimes de CO2, équivalentes à zéro.
© Ademe
- Les « intermédiaires » : le tramway (2,66), le métro (3,26) et le RER (3,35) sont également très peu émetteurs de gaz à effet de serre.
Trajets longue distance : l’avion et la voiture encore perdants
Sur un trajet plus long, de 500 km aller-retour environ, l’avion émet entre 145 et 241 kg de CO2 par passager. La voiture est également très polluante, avec une émission de 170,6 kg de CO2. Pour réduire ce poids, pensez par exemple à partager votre véhicule avec le covoiturage.
©Ademe
Le mode de transport le moins polluant pour un trajet longue distance
Pour ce type de trajet longue distance, le train est de loin le mode de transport le moins polluant. Le TGV émet 3,2 kg de dioxyde de carbone, et les trains « classiques » en émettent 11,8.
L’autocar est également une bonne alternative avec une émission moyenne de 58,5 kg de CO2 par passager.
Pour comparer vos trajets : http://quizz.ademe.fr/eco-deplacements/comparateur/
Pour les transports collectifs, l’émission de CO2 au km est calculé par passager.
Le palmarès des modes de transport, du moins au plus polluant
TGV : 13 g CO2/km.
Voiture électrique : 22 g de CO2/km
TER, Intercités, Téoz : 43 g de CO2/km.
Voiture avec agrocarburant : 85 g de CO2/km
2-roues jusque 125 cm3 : 113 g de CO2/km
Avion, vol long-courrier : 118 g de CO2/km
Moto de plus de 750 cm3 : 123 g de CO2/km
Voiture diesel de taille moyenne : 127 g de CO2/km
Voiture hybride : 128 g de CO2/km
Autobus : 130 g de CO2/km
Voiture essence taille moyenne : 135 g de CO2/km
Avion, vol domestique : 145 g de CO2/km
Voiture GPL taille moyenne : 188 g de CO2/km
Voiture 4 x 4 : 250 g de CO2/km
Illustration bannière : Un panneau – © Wakarin Nanakorn
- ADEMEIOptimiser ses déplacements, “Les impacts de la mobilité actuelle”, janvier 2014.
- MIES 1999IÉmissions de CO2 selon le mode de transport en ville – Réf. « Maîtriser le changement climatique : le mémento des décideurs »
- ADEME – Optimiser ses déplacements, “Les impacts de la mobilité actuelle”, janvier 2014.
- MIES 1999 I Émissions de CO2 selon le mode de transport en ville – Réf. « Maîtriser le changement climatique : le mémento des décideurs »
- ADEME - Optimiser ses déplacements, “Les impacts de la mobilité actuelle”, janvier 2014.
- MIES 1999 I Émissions de CO2 selon le mode de transport en ville - Réf. "Maîtriser le changement climatique : le mémento des décideurs"
- MIES 1999 I Émissions de CO2 selon le mode de transport en ville – Réf. « Maîtriser le changement climatique : le mémento des décideurs »
- ADEME – Optimiser ses déplacements, “Les impacts de la mobilité actuelle”, janvier 2014.
- MIES 1999 I Émissions de CO2 selon le mode de transport en ville – Réf. « Maîtriser le changement climatique : le mémento des décideurs »
- MIES 1999 I Émissions de CO2 selon le mode de transport en ville – Réf. “Maîtriser le changement climatique : le mémento des décideurs”
- ADEME – Optimiser ses déplacements, “Les impacts de la mobilité actuelle”, janvier 2014.
- ADEME – Optimiser ses déplacements, “Les impacts de la mobilité actuelle”, janvier 2014.
- ADEME – Optimiser ses déplacements, “Les impacts de la mobilité actuelle”, janvier 2014.
- ADEME – Optimiser ses déplacements, “Les impacts de la mobilité actuelle”, janvier 2014.
- ADEME – Optimiser ses déplacements, “Les impacts de la mobilité actuelle”, janvier 2014.
Dans cet article, il est question d’émission de CO2 (reconnu comme faisant parti des gaz intervenant dans le réchauffement climatique).
La pollution étant définie par le Larousse comme la « Dégradation de l’environnement par des substances (naturelles, chimiques ou radioactives), des déchets (ménagers ou industriels) ou des nuisances diverses (sonores, lumineuses, thermiques, biologiques, etc.) ».
Le lien entre émission de CO2 et pollution est donc tout à fait avéré (le réchauffement climatique conduisant à une dégradation de l’environnement que l’on connais).
J’ajouterais la trottinette électrique à la liste des moyens de transports écologiques. Plus d’informations sur etrotti.net
Je suis soufflée par tous ces chiffres et méthodes de calcul.
Mais, il me semble, la seule chose importante à voir ce n’est vraiment pas la moyenne par kilomètre … c’est le total de tous les kilomètres parcourus que chacun fait, peu importe le moyen de transport utilisé. Perso, je fais moins de 3 000 km, en auto, par année. Ça fait 405 kg de co2 par année. Et un seul voyage en avion, aller-retour Montréal-Paris, ça en fait 1 286 kg !
sauf que tu es pas tout seul dans l’avion!!
Concernant les véhicules diesel :
http://www.youtube.com/watch?v=7MixPilKLNU
attention, ce classement ne prend en compte que les émissions de CO2. Pour l’avion notamment mais auss le diesel, les résultats sont donc totalement faussés => ces 2 modes de transport émettent du NOx dont l’impact est 4x supérieur à celui du CO2 sur l’effet de serre, et il faut ajouter les traînées de condensation pour l’avion.
Par ailleurs, le diesel rejette des particules fines très cancérigènes. Enfin, le diesel contient souvent de l’huile de palme (tout comme le carburant utilisé par les avions d’ailleurs) => quel est le bilan carbone de la déforestation ?
Même réflexion pour les voitures roulant au biocarburant. Ces voitures consomment par ailleurs de grandes quantité de carburant et n’émettent à ma connaissance pas réellement moins de CO2 que les voitures à essence.
On peut par ailleurs trouver des voitures à essence qui émettent moins de 100g de CO2 (90g CO2 pour certaines).
Le tram n’est pas cité. Il est peu polluant par rapport à bien des modes de transports. Le vélo électrique n’est pas non plus cité. Enfin, la place de l’autobus dans le classement semble bien curieuse.
Et il faut ajouter la polution engendré pour créer le carburant lui même !
« NOx dont l’impact est 4x supérieur à celui du CO2 sur l’effet de serre, et il faut ajouter les traînées de condensation pour l’avion »
!!!
NOx n’est pas un GES, mais pose d’autres problèmes en matière de santé et de pollution.
Les trainées des avions ne sont que de la condensation et du gel d’eau atmosphérique qui réduiraient plutôt l’effet de serre.
Comme d’habitude, seul le dioxyde de carbone est pris en compte, comme si c’était la seule pollution! Et l’article commence lui même par dire que les résultats du train sont faux car la construction des infrastructures n’est pas prise en compte! Ça explique sans doute en grande partie pourquoi le train à très grande vitesse est en tête! Et les trains classiques derrière celui-ci, ainsi que la voiture électrique, si ce n’est pas fantaisiste ça… Les necro-carburants bien placés, l’autobus dans les derniers… Et le GPL en fin de classement!!! Encore une etude destinee a rassurer le public pour qu’il continue a acheter du Alstom TGV et de la bagnole diesel et/ou electrique(mangez du nucléaire, c’est bon!).
Bonjour
c’est marrant d’omettre dans les 14 moyens de transports les moins polluants … le vélo (et la marche)
Je connais des dizaines d’adultes normaux qui font + de 7000 km / an à vélo
Oui vous avez tout à fait raison. Mais ici, on s’est borné de reprendre les conclusions de l’étude réalisée pour Géo (et qui donc ne prend pas en compte TOUS les modes de déplacement) : elle ne compare que ces transports polluants sans les comparer à la marche à pied, au vélo, au métro… Dans l’article, on mentionne tout de même les conclusions de l’ademe sur ces derniers. Et on voit qu’ils sont les moins émetteurs de CO2. Ce qui ne surprend personne.
Mais, oui, la marche à pied, le vélo, le vélo électrique… Ce sont des moyens de transport qui à eux tous représentent plus de 30% des déplacements dans plusieurs villes européennes. Ça n’a donc rien de marginal comme vous semblez le suggérer dans votre réponse…
Vous n’auriez pas oublié quelques moyens de transports ???
VELO, ROLLER, MARCHE, TRAMWAY, METRO, …
La comparaison faite ici est très simpliste, et masque une bonne part du cycle de vie. elle ne fait apparaître en fait que la partie visible de l’iceberg, qui est la partie « opération » du moyen de transport. Il faut y ajouter la préparation des infrastructures (voies ferrées, routes ou aéroports selon le cas) et la construction / déconstruction des véhicules eux mêmes.
Une étude universitaire détaillée (disponible ici: http:/ /iopscience.iop.org/1748-9326/4/2/024008/pdf/1748-9326_4_2_024008.pdf) compare les moyens habituels, avec cette vue complète.
Et le résultat est décoiffant…
Merci pour la communication de cette étude même si tout n’est pas exacte au « milipoil » Concernant la conduite je connaissais pratiquement tout.
bonjour,
je trouve curieux que vos ne mettiez pas les liens pour consulter les etudes que vou scitez SUR LEURS SITES ….
dommage car j’adhére à la démarche mais votre article semble tres approximatif… peut être a cause des sources elles memes ?
Bonjour Tit dit
Oui c’est vrai mais l’article en question, dont on ne fait que rendre compte ici, est lui même plutôt avare de détails et ce sont les résultats qui sont intéressants : comme le montre d’ailleurs les commentaires ci-dessous. Certains transports obtiennent une note inattendue.
Bonjour
Les sources de l’article sont exactement les suivantes : l’étude menée par l’Ademe pour Géo. Dans cette étude, pour chaque mode de transport, le nombre de g de CO2 produit par km est calculé « du puits à la route ». Autrement dit, en tenant compte du moyen de production du carburant. Enfin, chaque score est défini pour la moyenne du parc roulant en date de 2011. (page 64-65 de Geo 384 de fevrier 2011)
Bonjour,
Mais comment pouvez-vous mettre au pilori le GPL comme vous le faisez..?!!!
cfr :
« ..du GPL, derrière la voiture diesel, qui contredit d’autres études publiées auparavant. Le GPL est par exemple considéré d’habitude comme peu polluant. »
Le problème général de cet article est que vous faites des approximations grossières sur les implications et les concepts. Vous mélangez impact polluant d’un mode de transport et avec son caratère émissif restreint (CO2)= pouvoir de réchauffement global de ses émissions (et encore on ne sait même pas si vous faites allusion uniquement au CO2 ou si vous exprimez vos chiffres en eqCo2) ..
»
Il s’agit du genre d’approximation qui font que les discours ambiants du grand-public sur l’environnement sont dénués de réflexion logique.
Bonjour Blueg3, merci de vos remarques qui souligne que toutes les études ont un coté théorique un peu artificiel. En l’occurrence, cette étude menée par des spécialistes a été publiée à l’origine dans le magazine GEO. Ici, on ne s’en fait que le relais. Ce serait intéressant que vous nous donniez votre éclairage.
Faite donc juste un tour sur les sites des constructeurs automobile qui osent annoncer les performance des leurs véhicules équipé pour le gaz. (Dacia, au hasard pour rester français)
Vous serez surpris du résultat.
La légende du moteur à gaz économique (au portefeuille pour qui voulait y croire) et propre (parce que le gaz naturel est naturel!!!) ne tiens qu’au lobby gazier qui à réussi a limiter la taxation grâce à feu gaz de Lacq.
@ Jean-Marie : Avez-vous pu trouver les sources de l’études ? Merci.
« Si on évaluait l’impact la construction des infrastructures et du réseau ferré nécessaires pour faire rouler les trains, la SNCF descendrait du podium, car son impact serait alors de 155% supérieur. »
Et si on évalue l’impact de la construction des routes, des aéroports, des usines de batteries… C’est pareil, tout est question de périmètre d’étude…
Ensuite, si l’on prend les chiffres du Bilan Carbone® V.6.1, l’ADEME nous indique :
– TGV : 22 g éq. CO2/km/pers. (et non « 13 g / co2 / km »)
– TER… : 60 g éq. CO2/km/pers. ( et non « 43 g / co2 / km »)
– 2 roues 750 cm3″) : 180 éq. CO2/km (et non « 123 g / co2 / km »)
– Voiture diesel de 6cv : 238 g éq. CO2/km (et non « 127 g /co2 »)
– Autobus : entre 77 et 100 g éq. CO2/km/pers. (et non « 130 g co2 »)
– Avion court courrier : 243 g éq. CO2/km/pers. (et non « 145 g / co2 / km »)
– Voiture GPL : 172 g éq. CO2/km (et non « 188 g / co2 / km »), soit moins que diesel et essence…
Bien sûr, dans ces chiffres également, comme ne le précise pas votre article, tout dépends du périmètre que l’on étudie et donc de savoir si l’on parle d’émissions « directes » ou d’émissions « en cycle de vie »… En gros, de savoir si on compte que ce qui sort au pot d’échappement seulement ou si on considère les infrastructures, la fabrication du véhicule, la durée de vie, etc.
Si ce palmarès (et non « étude ») est « réalisé avec l’aide de l’ADEME », il est assez étrange, a priori, de voir que cette structure respectable a autant de divergence entre leur Bilan Carbone® et les résultats de ce palmarès.
Pourriez-vous nous donner un lien où visualiser les détails de ce palmarès ?
Pourquoi dans cette article vous indiquez « 13 g / co2 / km » pour le TGV et « 43 g / co2 / km » pour les TER, Corail…, alors que sur la page suivante vous semblez indiquer « 2,6 grammes [/km/pers. ?] » pour le train… ? http://www.consoglobe.com/rail-ecolo-sncf-3413-cg
Bonjour Julien
Vous êtes un lecteur attentif …
Je vais chercher les sources de l’étude qui a été publiée par le magazine Géo et réalisée à son intention, mais sans donner tous les détails méthodologiques .
Sur quelle base d’occupation calculez-vous l’émission de Co2 des différents moyens de transports ? Train, bus, avion, voiture ?
Peut-on comprendre qu’un bus à moitié rempli (ce qui est fréquent) émet beaucoup plus qu’un voiture (voire même un 4×4) avec 2 personnes à bord (ce qui est fréquent aussi) ?
Cette donnée est importante pour valider votre tableau.
Ils ont été calculés sur une base normalisée pour que les choses soient comparables et moyennes
métro ? RER ? Tramway ? Bateaux fluviaux ? Bateaux maritimes ? Vélo électriques ? Bus au gaz naturel ?
Voiture électrique, oui si rechargée la nuit quand les centrales produisent pour peu de consommation générale, mais aussi à condition de ne pas vouloir aller trop loin… (prévoir un vélo dans le coffre)
Oui vous avez raison, mais dans ce cas, il faut ajouter le vélo, la trottinette, le vélo électrique :)….