L’exécutif a finalement cédé aux demandes tant des artisans que des associations de consommateurs et a décidé de ne pas interdire les chaudières à gaz.
Interdiction des chaudières à gaz : Emmanuel Macron fait un rétropédalage
Les chaudières à gaz sont en sursis. « On n’interdira pas », a déclaré Emmanuel Macron lors d’un entretien accordé aux journalistes de TF1 et France 2 dans le journal télévisé de 20 heures. Pourquoi ? « Parce qu’on ne peut pas laisser nos compatriotes, en particulier dans les zones les plus rurales, sans solution », a fait valoir le président de la République.
Rappelons qu’en juillet 2023, l’UFC-Que Choisir prenait position contre cette interdiction, dénonçant « un projet lacunaire, au bilan environnemental incertain, et potentiellement très coûteux pour les consommateurs ». Elle invitait lors les pouvoirs publics à « prendre en compte la réalité du terrain, plutôt que d’adopter à la hâte une mesure généralisée qui pourrait avoir des conséquences néfastes ». Deux mois plus tôt, c’est la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB) qui faisait valoir que l’échéance de 2026 n’était pas tenable. D’après ses calculs, le remplacement de l’ensemble des chaudières à gaz dans le pays aurait nécessité de former 200.000 chauffagistes à l’installation de pompes à chaleur.
En réponse à la question posée « Comment réduire sa facture de gaz ? », voici quelques conseils pour optimiser la performance énergétique. Ça fait du bien au porte-feuille mais aussi à l’environnement !
L’installation de pompes à chaleur sera encouragée
Tout en se gardant d’interdire les chaudières à gaz, Emmanuel Macron souhaite accélérer l’adoption de pompes à chaleur. « Parce que les pompes à chaleur, c’est intelligent. Ça fait des économies d’énergie et ça réduit très fortement les émissions », a expliqué le chef de l’État. Le président de la République a même exprimé son souhait de « tripler leur production » sur le sol français.
Mais le maintien des ventes de chaudières à gaz ne signifie pas qu’elles reviendront pareil aux ménages. Il se peut qu’à courte échéance, elles sortent du champ de l’Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ) (même si l’Éco-PTZ lui-même a été prorogé jusqu’au 31 décembre 2027). La TVA réduite, qui s’applique actuellement aux chaudières à gaz, pourrait elle aussi prendre fin. Enfin, il se peut que les chaudières à gaz sortent du champ des certificats d’économie d’énergie.
Lire aussi
Abonnez-vous à consoGlobe sur Google News pour ne manquer aucune info !
A lire absolument