Six mois après l’entrée en vigueur du décret, encadrant les comparateurs en ligne de billets d’avion, le constat est plus que mitigé. Le décret avait été publié en avril 2016, mais l’État avait laissé une marge de manoeuvre pour que les entreprises puissent s’y atteler. Quant est-il aujourd’hui ?
Que dit le décret ?
Le décret du 22 avril 2016 précise les nouvelles modalités d’obligations d’informations concernant sur les sites internet comparateurs de vol en ligne. Il impose donc aux sites d’informer convenablement et correctement les consommateurs sur leur méthode de comparaison en ligne.
Les sites doivent toujours afficher clairement et distinctement leurs critères de classement. Or, ce n’est pas toujours le cas, bien que l’entrée en vigueur du décret soit effective aujourd’hui. Ils sont tenus de préciser également si leur offre est complète ou non. Ils se doivent de déclarer aussi le nombre exact de sites qui sont référencés. Les plateformes de vente en ligne sont obligées d’être plus transparentes au regard ce de nouveau décret.
Pour votre information, 60 millions de consommateurs a scruté les sites de neuf comparateurs et agences de voyages en ligne pour vérifier s’ils respectaient le nouveau décret. Résultat : ils doivent mieux faire !
Transparence avant tout
Elles se doivent de préciser leur relation contractuelle et leurs liens financiers entre les différents opérateurs en ligne desquels elles comparent les offres.
Pour éviter de vous faire piéger insidieusement, le mieux est de rester bien vigilant tout au long de votre réservation de billet en ligne. Vous pouvez, par exemple, enregistrer dès le début de la transaction avec le comparateur en ligne, votre carte bancaire. Cela vous évitera ainsi qu’on puisse ajouter des frais supplémentaires par la suite. Surtout lors de la commande finale de votre billet d’avion.
Illustration bannière : Famille sur le départ – © NicoElNino Shutterstock
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