Les emballages plastiques ‘remplis de vide’ dénoncés par l’association CLCV

Dans une nouvelle communication sur le sujet, photos à l’appui, l’association Consommation Logement Cadre de vie (CLCV) dénonce les emballages de produits alimentaires trop grands par rapport au poids net du produit.

Rédigé par Anton Kunin, le 23 Sep 2022, à 13 h 00 min
Les emballages plastiques ‘remplis de vide’ dénoncés par l’association CLCV
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L’association salue par ailleurs les marques qui ont réduit la quantité de plastique dans leurs emballages et dénonce celles qui rajoutent du plastique inutilement.

CLCV épingle les « mauvais élèves » de l’emballage

Les emballages de nombreux produits alimentaires contiennent pas mal de vide ! Si tout consommateur le sait, l’association Consommation Logement Cadre de vie (CLCV) s’est attachée à dresser un inventaire aussi exhaustif que possible de ces « mauvais élèves » du packaging. Verdict : la palme revient à des paquets de ravioles, d’amandes, de granola ou de lardons, qui contiennent 55 % de vide. L’association épingle en particulier les lardons nature Herta (50 % de vide), les amandes Natur’ & Bon (50 % de vide), les amandes Daco Bello (55 % de vide), les girasoli ricotta et épinard de la marque Lustucru (55 % de vide) et le granola Gustoneo (55 % de vide).

CLCV se penche aussi sur les emballages plastiques qui semblent inutiles : film plastique autour de boîtes de thé, de chocolats ou de légumes, manchon cartonné autour de yaourts, de compotes ou de pizzas… « Ces suremballages sont bien souvent le support d’un visuel attrayant ou de messages marketing. Ils ne semblent pas jouer un rôle essentiel puisque ces mêmes produits existent de plus en plus sans emballage superflu », fait remarquer CLCV.

L’interdiction du plastique sur la majorité des fruits et légumes n’est toujours pas respectée

55 % de vide ! © CLCV

Concernant les emballages trop grands, CLCV rappelle que la promesse de réduire les emballages avec vide inutile ou évitable, figure parmi les engagements des signataires du Pacte national sur les emballages plastiques. CLCV demande par ailleurs aux fabricants de produits alimentaires de privilégier les emballages utiles pour la préservation et le transport, simples (un seul matériau), légers et composés de matériaux recyclables. En attendant que les industriels modifient leurs emballages, l’association conseille aux consommateurs de privilégier les produits sans suremballage, éviter les emballages en portions (les mini-portions de fromage ou encore les boissons en sticks), penser au vrac et réutiliser les emballages quand cela est possible.

Pour une cuisine zéro déchet, les achats en vrac sont incontournables ! Cependant, cela nécessite un peu d’organisation… On vous donne quelques astuces pour vous y mettre et acquérir d’emblée les bons réflexes.

Parmi les mauvais élèves de l’emballage, l’association cite les fabricants de yaourts qui rajoutent un manchon cartonné et les fabricants de pizzas qui conditionnent leurs pizzas dans une boîte cartonnée complète permettant l’affichage d’un visuel attrayant et de messages marketing. En plus, parfois la taille de la boîte cartonnée est disproportionnée par rapport au diamètre de la pizza. L’association dénonce aussi les marques de fruits et légumes qui les vendent sous emballage plastique, alors même que depuis le 1er janvier 2022, une large sélection de fruits et légumes doit être vendue sans emballage ni étiquette plastique, et que le délai de tolérance pensé pour permettre aux industriels d’écouler leurs stocks d’emballages s’est achevé en avril 2022.

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Journaliste de formation, Anton écrit des articles sur le changement climatique, la pollution, les énergies, les transports, ainsi que sur les animaux et la...

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