Une vaste étude vient de souligner les nombreux dangers des aliments ultratransformés pour la santé. Et plus encore pour les plus jeunes.
Un risque avéré pour la santé
Plus le temps passe, et plus l’on en vient à réaliser les nombreux dangers des aliments ultratransformés pour la santé. Une récente étude menées auprès de dix millions d’individus et publiée il y a peu dans le British Medical Journal vient encore le souligner dramatiquement. Selon cette étude, « une plus grande exposition à des aliments ultra-transformés est associée à un risque plus élevé d’effets néfastes sur la santé, en particulier d’effets cardiométaboliques, de troubles mentaux courants et de mortalité. » Le lien est ainsi avéré entre cette alimentation ultra transformée et pas moins de 32 effets nocifs sur notre santé.
La liste en est éloquente : anxiété, troubles mentaux, cancers, maladies cardiaques, diabète de type 2 voire décès prématurés. Difficile, pourtant, d’échapper aux boissons gazeuses, paquets de céréales, barres protéinées et autres plats préparés. Leur point commun : quatre marqueurs clés d’ultratransformation, entre arômes, additifs cosmétiques (modificateurs de goûts, colorants), techniques de transformation industrielles (cuisson-extrusion, soufflage) et composants ultratransformés (fibres, protéines, glucides, lipides).
Le moins d’ingrédients possible
Le but de tout cela : réduire la mastication et l’impression de satiété, afin de nous inciter à les consommer excessivement, et donc à ingérer au passage bien plus de sel, de sucre et de gras ajoutés. À cela vient s’ajouter la présence de xénobiotiques, des composés étrangers au corps humain auxquels nos organismes n’ont jamais été confrontés jusque-là. La seule solution pour notre santé : réduire la proportion d’aliments ultratransformés dans notre régime alimentaire. Mais pour les enfants, c’est d’autant plus important et urgent.
En effet, une grand majorité de leur alimentation est constituée de produits ultratransformés. Avec à court et long terme des conséquences dramatiques sur leur croissance et leur santé. Si, en général, plus de la moitié des produits consommés sont des aliments ultratransformés, ce chiffre grimpe jusqu’à 80 % pour les jeunes et les plus démunis. Et même à 90 % pour les goûters des enfants. Le réflexe à avoir, en sus d’une bonne éducation alimentaire : rechercher sur les emballages la liste d’ingrédients la plus courte possible, si possible pas plus de cinq, et de préférence des noms que vous utilisez en cuisine. Si vous ne comprenez pas de quoi il s’agit, alors n’achetez pas !
Lire aussi
Snacks, sucreries et boissons énergétiques : la ‘malbouffe’ cartonne malgré l’Inflation
Abonnez-vous à consoGlobe sur Google News pour ne manquer aucune info !
A lire absolument