C’est l’oiseau emblématique des bords de mer, des plages et des ports : le goéland, et son cousin la mouette. Grand oiseau, il a mauvaise réputation : il s’attaque aux sandwichs sur la plage, ne semble avoir peur de rien et se montre agressif. Et avec plus d’un mètre d’envergure, il fait peur aux enfants comme aux adultes. Alors quand on en voit moins, on peut se dire que c’est une bonne chose. Mais en fait non…
La population des goélands est en chute libre en France
Si on peut mieux se reposer sur la plage, qu’on n’entend plus les cris stridents et qu’on peut poser sans s’inquiéter notre en-cas sur les galets, ce n’est pas une bonne nouvelle. La raison, souligne un article d’Actu.fr, est simple : la population de goélands est en chute libre. Les goélands argentés, les plus courants en France, ne seraient plus que 50.000 couples… soit près de la moitié que dans les années 80. Et les goélands brun n’échappent pas à cette disparition, là aussi quasiment divisés par moitié pour ne représenter que 14.000 couples.
Interrogé par Actu.fr, Jérémy Dupuy, responsable de projet Oiseaux de France, à la Ligue de protection pour les oiseaux (LPO), ne veut pas donner de cause précise. « Nous ne sommes pas en capacité de dire combien sont morts de vieillesse sans avoir été remplacés, et combien sont simplement partis. » Mais l’Homme n’y est sans doute pas pour rien dans ce changement radical des populations.
Changer de comportement pour protéger les goélands
Animaux opportunistes, les goélands suivent les hommes pour récupérer leurs restes et déchets. Et c’est une des raisons qui les a fait disparaître des côtes : ils étaient des habitués des campings et autres colonies de vacances, moins courants aujourd’hui qu’à la fin du siècle dernier. Et donc il se sont retrouvés plus proches des villes.
Mal leur en a fait. Si sur la plage ils étaient tolérés, en ville ils sont chassés pour lutter contre leurs nuisances. Mais ainsi faisant, la France a perdu un animal important dans son équilibre naturel : moins de chasse aux petits mammifères, moins de cadavres nettoyés (les goélands sont des charognards)… « Quand on voit que les populations diminuent, on se dit qu’il va peut-être falloir revenir sur pas mal de choses par rapport à la gestion de ces espèces », souligne Jérémy Dupuy sur Actu.fr.
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N’importe quoi, comme d’habitude avec monsieur Pilet car d’après lui les associations de protection animale ou environnementale sont fautives de TOUT, absolument TOUT. Il prend ses références dans les revues de chasseurs