Le 1er janvier prochain, vous ne pourrez plus acheter de pesticides à base de produits chimiques en jardinerie ou en supermarché sans montrer patte blanche. La loi imposera en effet aux commerces vendant ces produits, de les placer dans des vitrines fermées à clef, ou encore sur des étagères inaccessibles au public, nécessitant l’intervention d’un vendeur.
Interdiction totale des pesticides chimiques en 2019
Cela ne veut pas dire que ces produits seront interdits à la vente (pas avant 2019), mais en revanche, chaque client se verra proposer des solutions de remplacement par le jardiniste. Les pesticides représentent un chiffre d’affaires estimé à 620 millions d’euros par an, toutes catégories confondues. Logiquement, les consommateurs devraient reporter leur budget sur les solutions de remplacement, comme des pesticides à base de produits naturels, ou encore les solutions thermiques.
Les particuliers ne consomment que 5 % des pesticides chimiques
Vous devriez voir apparaître ces changements, au rayon jardinage de votre hyper ou magasin de bricolage, dans les prochaines semaines. Les grandes enseignes ne veulent en effet pas mettre leurs clients devant le fait accompli le 1er janvier prochain, mais accompagner le mouvement, et les aider à changer de produits.
L’interdiction totale des pesticides chimiques concernera également dès janvier 2018 les jardins publics et terrains de sport municipaux, partout en France. De nombreuses collectivités ont déjà pris les devants, et supprimé les pesticides chimiques en ville, pour certaines, depuis plusieurs années. En revanche, du côté des agriculteurs, seuls certains produits sont interdits mais pas d’interdiction globale à l’horizon. Or en France, 95 % des pesticides chimiques répandus dans la nature le sont par l’activité agricole.
Photo de bannière : magasin Jardiland
A lire absolument
Les pesticides sont des poisons violents et polluants, mais on se demande pourquoi les interdire ? Il vaut mieux » accompagner le mouvement », en attendant de vider les stocks, et promouvoir le remplacement par des produits presque similaires, avec un autre nom, et qu’on mettra 20 ans à interdire…. peut être !!
Encore une foutaise de plus, les producteurs de fruits légumes et tout les reste, continueront toujours de traiter à outrances et nous intoxiquer,rien que les pommes jusqu’à plus de 20 traitements, pour ne citer que cet exemple, on pourrait aussi parler des vignes, je n’ai jamais vu des jardiniers amateurs faire autant de traitements, car contrairement à ce qui se dit ce n’est pas les jardiniers amateurs qui utilisent le plus de ces produits.