Pas toujours appétissants, les aliments les plus dangereux de la planète sont aussi particulièrement insolites. Du fromage plein de larves, à la viande qui rend ivre, en passant par la cervelle d’un singe vivant… Ces plats ont l’air plus dégoûtants les uns que les autres et peuvent se révéler être des aliments dangereux pour la santé.
Le danger jusque dans l’assiette avec les plats les plus dangereux du monde
Bien qu’ils soient pour la plupart jugés comme délicieux, ces mets, souvent bizarres, doivent être préparés avec minutie au risque de vous être mortels. Seuls, les plus courageux se sont lancés et se lanceront à l’assaut de ces expériences culinaires dignes de recettes de sorcières !
#1 : Le fromage cazu marzu : le « fromage le plus dangereux du monde » d’après le Guinness des records
D’origine italienne et plus précisément de Sardaigne, ce fromage est réalisé à partir de lait de brebis appelé le cazu marzu signifiant littéralement « fromage pourri ». Il a la particularité d’être agrémenté d’asticots vivants introduits volontairement pendant son affinage qui se veut très long.
La dangerosité de ce fromage vient du risque de contamination particulièrement élevé induit par les larves qui peuvent transmettre des maladies une fois ingérées. Elles peuvent en effet survivre dans le corps, s’installer dans l’intestin et y causer de graves lésions. Autant dire que l’on s’en passera !
L’ackée dont la saveur se fait attendre
Appelé le fisanier par les Français, « yeux de crabes » en Martinique et « arbres à fricoter » par les Haïtiens, l’ackée désigne un arbre exotique dont les fruits peuvent être mortels s’ils sont consommés crus et avant maturité.
Particulièrement présent en Jamaïque, les fruits du ackée passent, à l’instar les bananes, du vert au jaune lorsqu’ils sont mûrs. Ils ont d’ailleurs la réputation d’être délicieux, une fois jaunes. Toutefois les fruits verts, pas encore mûrs, sont toxiques et sont à l’origine d’empoisonnements.
Le hakarl consommé davantage pour sa sensation d’ivresse que son goût
Ce plat traditionnel islandais est constitué de requin du Groenland ou de requin dormeur. Ce dernier est vidé, désossé et découpé en morceaux avant d’être enterré sous du gravier pendant 4 à 5 mois. C’est cette période de fermentation qui permet à la viande de sécher et de durcir et qui lui octroie son goût unique si réputé.
Décrit par certains comme la chose la plus abjecte qu’ils n’aient jamais goûtée, le hakarl fait sensation, non pas pour son goût, mais bien par sa nature : c’est de la viande de requin pourrie ! Ce plat est particulièrement toxique en raison de sa teneur en acide : en effet, le requin n’a pas de rein et se débarrasse de son urine en suant, d’où le goût presque semblable à celui de l’urine solide décrit par les goûteurs courageux.
Le manioc entre ange et démon
Revenons sur ses origines. Le manioc est un tubercule originaire d’Amérique du Sud dont il existe deux variétés :
- Il faut bien distinguer les variétés. Le manioc doux qui est non toxique et qui peut être consommé comme un légume cuit ou cru.
- Attention puisque le manioc amer qui est toxique, car il contient du cyanure, d’où sa dangerosité.
Attention aussi aux racines des deux types de manioc ! En effet, pour éviter les risques d’intoxication, les racines du manioc doux doivent être épluchées et cuites tandis que celle du manioc amer nécessitent un traitement bien spécifique : prétraitement à l’eau avant d’être transformé, par exemple, en tapioca (fécule de manioc).
Le sannakji, le plat le plus invraisemblable jamais goûté
Il s’agit d’un jeune poulpe qui se mange cru alors qu’il vient d’être découpé vivant !
Servi dans une assiette avec de la sauce sésame, le sannakji bouge devant les convives. Il est dégusté avec des baguettes, sans être cuit. Outre le fait que la vivacité du petit animal rend sa dégustation difficile, elle peut également se révéler très dangereuse. En effet, les ventouses des tentacules peuvent s’accrocher au palet, sur la langue ou à la gorge, et provoquer un étouffement.
La grenouille-taureau, l’amphibien venimeux par excellence
L’histoire raconte que, originaire de Floride, la grenouille-taureau, appelée aussi l’ouaouaron, a été introduite en France par le propriétaire d’un château pour agrémenter l’étang de son parc et que lors d’un hiver rigoureux, les petits individus se sont échappés dans la nature.
Mangée en entier, elle contient de nombreuses substances toxiques qui la rendent dangereuse. Toutefois, l’empoisonnement peut être évité si des mesures préventives très spécifiques sont prises telle que la cuisson avec des morceaux de bois séchés provenant d’un arbre connu sous le nom de Omuhongo en Afrique.
Le blaasop à rayures argentées pour les gastronomes téméraires
Encore une spécialité dont il faut se méfier ! Le blaasop à rayures argentées, pêché dans l’océan Indien, contient des substances toxiques dans tout son corps.
Toutefois, comme les autres espèces dangereuses une préparation extrêmement délicate existe pour en extraire le poison et le déguster… à vos risques et périls.
Connaissez-vous la consommation mondiale de poisson ?
Le durian, un fruit aussi malodorant que dangereux
Entre le litchi, la mangue et le pomelo chinois, le durian est un fruit comestible qui, mal préparé peut s’avérer très toxique. Aussitôt découpé, il a la particularité de dégager une odeur nauséabonde comparable à celle d’un mélange de fromages trop faits, d’une poubelle, voire d’un cadavre en décomposition. À tel point qu’il est interdit de prendre les transports en commun avec ce fruit à Singapour par exemple !
Pourtant, d’après les amateurs, son goût vaudrait tout l’or du monde proche de celui de la noisette, de l’amande et du cognac (ou de la crème anglaise selon d’autres) avec une texture crémeuse. Attention toutefois à ne pas le déguster accompagné d’alcool ! En effet, le durian est dangereux, car il inhibe une enzyme qui protège de la toxicité du foie, et peut ainsi être fatal.
La palourde de sang, un mets à haut risque
Très prisée des Chinois, la palourde de sang ou Tegillarca granosa, est un crustacé qui vit à quelques mètres de profondeur sous le sable ou dans la boue. Elle apprécie les milieux pauvres en oxygène et referme de nombreuses bactéries et virus tels que les hépatites A et E, la typhoïde et la dysenterie.
Elle peut toutefois être consommée si elle est bien cuite à l’eau bouillante, mais elle fait chaque année des victimes en Chine.
Le fugu, un poisson délicieusement mortel
Particulièrement apprécié pour sa chair sucrée, ce poisson est aussi savoureux qu’il peut vous être fatal. Cent fois plus toxiques que le cyanure, certains gourmets savourent pourtant le fugu en sashimi, quitte à frôler la mort de très près. Son poison lui vient d’une bactérie présente dans une algue dont il se nourrit et qu’il conserve dans ses organes tout au long de sa vie.
La légende raconte qu’un maître sushi du nom de Chuckio Norigimati aurait mis au point une méthode de découpe pour préparer le fugu sans en diffuser le poison.
En ce qui nous concerne, une chose est sûre, aucun de ces plats ne nous a ouvert l’appétit, bien au contraire. Et vous, quel est le plat que vous trouvez le plus dégoûtant ?
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Il ne faut pas s’étonner de récupérer des virus dans le monde. Arrêtons de manger n’importe quoi par snobisme ou bêtise
les liens sur lidl me surprennent et mettent un doute sur le sérieux du site. Dommage !
Quels liens sur Lidl au juste ?
le durian, en Thailande presque tout le monde en mange, il serait très « sain ». Mais rien que l’odeur tellement forte et horrible, me donne envie de vomir !
Curieusement l’article ne mentionne pas les fat food ?
» Courageux » ou » inconscients » haha
très bien vos articles