Les pluies acides restent un problème réel
Dans les années 80, le problème des pluies acides était très important, en particulier en Allemagne, au nord-est des Etats-Unis ou encore dans l’est du Canada.
Il est aujourd’hui largement passé sous silence. Des zones où le charbon (important cause d’émission de soufre) était fortement utilisé dans l’industrie ou pour faire fonctionner des centrales électriques.
Des progrès ont été accomplis
- Il y a tout d’abord eu des progrès techniques avec par exemple l’équipement en pots catalytiques des voitures qui a permis de réduire les rejets nocifs des voitures.
.- Les centrales électriques ont également dû s’équiper en « tampons » afin de filtrer les particules qu’elles émettaient dans l’atmosphère.
.- Des progrès ont également été réalisés grâce aux actions publique en matière de réglementations. Le protocole d’Helsinki en 1984 et celui d’Oslo en 1994, ont imposé une réduction du SO².
Pluies acides : la situation internationale
En Europe, la situation s’est considérablement améliorée avec les mesures prises aux niveaux nationaux et européens. Mais la situation reste néanmoins préoccupante dans les zones où le charbon est encore massivement utilisé dans l’industrie ou le chauffage, comme la Silésie, en Pologne.
Aux Etats-Unis, le Clean Air Act, établi en 1990, a fait considérablement chuter les émissions de gaz nocifs imposant des réglementations plus drastiques en matière d’équipement ou d’utilisation du charbon.
En Chine, la situation a été, jusqu’à il y a peu, très préoccupante. Mais le gouvernement chinois a imposé une réduction de 10 % des émissions de soufre.
De quoi améliorer la situation mais le contexte est dores et déjà très grave puisque les cours d’eau de l’est du pays sont fortement atteints et nombre d’entre eux sont biologiquement morts. (voir Les évolutions du charbon chinois)
Un bilan en demi-teinte
Ainsi, le problème des pluies acides peut être vu selon deux optiques.
- Les plus optimistes y verront des progrès réalisés grâce à l’action publique et le progrès technique.
- Les pessimistes peuvent y voir un problème qui n’a pu être totalement réglé et qui s’est déporté dans les pays en développement.
Cela peut-il se reproduire dans la résolution des grands problèmes environnementaux contemporains ?
Telle est la question.
moi j’ai un post aire a prisanté au mois de février sur l’impacte des pluies acides sur les mollusques qui vive au niveau des lacs idée moi s’il vous plaie