Les points faibles des livraisons de restaurants à domicile

Après quelques temps d’utilisation, le retour sur expérience s’impose. Les livraisons de plats cuisinés à domicile ou au travail laissent à désirer.

Rédigé par Maylis Choné, le 18 Jan 2017, à 10 h 15 min
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Les livreurs à vélo font désormais partis de notre paysage, surtout dans les grandes villes. Pourtant certains aspects du modèle sont remis en cause et particulièrement le prix des prestations.

Trop chère la pause dej’ !

Concrètement, la livraison ne peut s’effectuer qu’à partir d’un certain montant : 10 ou 15 euros. Ajoutez à cela les frais de livraison qui varient selon les restaurants ou les entreprises de livraison telles que Foodora, UberEats ou Deliveroo, on arrive rapidement à un plats autour de 20 euros. Pas donnée la pause déjeuner avec les collègues.

Alors, on réserve ce modèle pour la soirée ? Ou alors, on préfère la classique pizza ou les sushis de dépannage… Sans compter que les clients sont parfois déçus : une sauce renversée, un plat raté, absence de serviettes ou de couverts… La qualité n’est pas toujours la même qu’en salle. Autant de petits détails qui ne sont pas toujours précisés dans les contrats fixés entre restaurateurs et clients.

pizza-restaurant-domicileUn modèle durable ?

« Il y a quelque chose qui sort de l’ordinaire à commander un repas de vrai restaurant », analyse William Robert à la tête de PagesJaunes Resto, entreprise qui fait le lien entre le client et le restaurant, sans s’occuper de la livraison. « C’est souvent un moment de convivialité, tels des collègues qui veillent tard sur un dossier ». Bien d’accord avec cela. Mais du côté social, les entreprises qui gèrent les flottes de cyclistes comme Foodora, Ubereats et Deliveroo ne marquent pas de point.

En effet, les livreurs sont le plus souvent des auto-entrepreneurs, payés à la course, et ne sont absolument pas protégés en cas d’accidents ou de cessation d’activité. Et comme le précise le site 60 millions de consommateurs, « beaucoup voient aussi leurs conditions de travail se dégrader au fur et à mesure que le nombre de personnes travaillant pour ces plateformes augmente. Mais pour l’heure, aucun contrat ni indemnités ne semblent envisagés du côté de ces dernières ». Conclusion : et si on allait au restaurant pour de vrai ?

Illustration bannière © Christian Mueller – Shutterstock 

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