Axe d’action n°2 : collecter et conserver les informations pour mieux traquer les fautifs
Il arrive très souvent qu’au cours des contrôles douaniers, les autorités ne soient pas en mesure d’identifier les produits ayant fait l’objet de trafic illégal d’animaux. Ainsi la réactivité en matière de partage d’informations et de données critiques en temps réel avec diverses agences de contrôle, reste sans résultats probants.
Ceci fait aussi malheureusement obstacle à l’application des lois restrictives, des sanctions, ou encore aux poursuites judiciaires à l’encontre des trafiquants d’animaux.
Il est donc impératif de trouver des solutions automatisées appropriées, permettant d’identifier les produits illégaux d’origine animale, afin de faciliter la tâche aux douaniers, ainsi qu’aux contrôleurs des marchés.
Saisie de serpents asiatiques © Signature Message Shutterstock
JIGZAW, l’application web qui permet de traquer les braconniers
Ce projet piloté par une équipe de Mars Omega Partnership Ltd, au Royaume-uni est très intéressant, du fait qu’il apporte une solution concrète à cette problématique.
Son objectif : mettre en place une base de données à travers laquelle, la collecte d’informations et de preuves sur les coûts effectifs des produits peuvent être relayée en temps réel, afin de gérer et partager toutes les informations sur le trafic d’animaux.
Cette application appelée JIGZAW vise à conserver, traiter et partager les informations à différentes étapes du trafic illégal d’animaux : acteurs, méthodes utilisées et circuits empruntés, afin de favoriser les prises de décisions rapides et adéquates.
Découvrez les chiffres effrayants du massacre des éléphants et des rhinocéros
Dédiée à la protection des animaux et espèces en voie de disparition, JIGZAW est déjà utilisée au Kenya et, fait ses preuves puisque les chasseurs d’éléphants et de rhinocéros sont régulièrement traqués.
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