Axe d’action n°3 : stopper une demande qui explose !
Face à une demande qui explose, le marché de trafic illégal d’animaux ne cesse d’augmenter ! Il faut dire que dans certaines cultures et traditions, des parties d’animaux bien spécifiques sont consommées pour traiter, voire soigner certaines affections.
Partant de là, on remarque depuis des siècles, que la soupe d’ailerons de requin, ou encore la viande de tortue est très appréciée en gastronomie, tandis que les os de tigre sont fortement recherchés pour leurs vertus thérapeutiques.
En Asie de l’Est par exemple, la classe moyenne consomme de la soupe à base de pattes d’ours. En même temps, aux États-Unis ou dans les pays du Golfe, certaines personnes fortunées se procurent des tigres, des oiseaux exotiques, etc., issus de trafic d’animaux, dans le but de les apprivoiser, si bien que pour certaines espèces, le nombre de ces animaux protégés détenus en captivité est parfois supérieur à celui de ceux vivant dans leur environnement naturel. Ailleurs, des objets d’art sont fabriqués à base d’ivoire d’éléphant ou de corne de rhinocéros issus du braconnage. Et, en marque de respect et de considération, certaines personnalités les offrent toujours à leurs hôtes.
Comment peut-on remédier à cela ?
Tank Watch : l’application web qui identifie les espèces de poissons pour aquarium
Aujourd’hui, la lutte contre le trafic illégal d’animaux prendrait aussi tout son sens si, les demandes étaient moindres. De ce fait, il est essentiel que, des réglementations sociales rigoureuses soient mises en place par les autorités compétentes puis, respectées. Aussi, un éveil absolu des consciences relatif aux risques liés à la consommation et la conservation de produits issus du trafic d’animaux, est nécessaire pour réduire les demandes.
Une campagne digitale est à cet effet proposée par FTF (For The Fishes), une organisation à but non lucratif. Elle s’engage à dénoncer le commerce des espèces du récif corallien au profit d’amateurs d’aquarium. En réalité, selon cet organisme, 98 % des espèces de poissons vivant en mer, ne peuvent être élevés en captivité.
Malgré cela, de nombreux poissons sont capturés dans les récifs coralliens, grâce au cyanure : un agent chimique toxique qui affaiblit et tue aussi bien les espèces recherchées par les trafiquants que les autres, ainsi que les coraux et autres invertébrés.
Le projet mené par FTF a permis de lancer Tank Watch : une application mobile qui permettra aux consommateurs d’identifier clairement les espèces de poissons pour aquarium. Elle leur permettra également de différencier celles élevées en captivité, de celles retirées d’un récif corallien. Une belle avancée technologique au profit des fonds marins !
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