Rappel utile : Les rivières ne sont pas des cimetières à trottinettes !

En plus d’encombrer les trottoirs, nombre de trottinettes terminent sous les flots. Comment faire pour qu’elles ne finissent pas par polluer les fleuves et les rivières ?

Rédigé par Paul Malo, le 16 Sep 2019, à 10 h 15 min
Rappel utile : Les rivières ne sont pas des cimetières à trottinettes !
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On ne jette pas les trottinettes dans les fleuves ! Des centaines d’entre elles finissent au fond des rivières comme de la mer, que ce soit dans la Seine, le Rhône ou la Méditerranée.

Trottinettes à l’eau – Des polymères toxiques sous les flots

En mai dernier, Sea Shepard a ainsi lancé une campagne de repêchage de ces trottinettes à Lyon, dans la Saône. Bilan de la récolte : 22 engins. Hier dimanche 15 septembre à Lyon, pas moins de 109 engins ont été sortis du Rhône en un peu plus de 3h de plongée sur un périmètre de 800 mètres de long !

Mais que se passe-t-il lorsqu’elle restent immergées des mois durant ?

Le souci principal de ces trottinettes immergées ? Les éléments de la batterie qui finissent par se corroder. La batterie ouverte, l’eau pénètre dans les accumulateurs et les éléments se répandent dans l’eau.

Parmi eux figure le lithium, un métal aussi rare que coûteux. Mais c’est la toxicité des polymères contenus dans les batteries qui peut devenir un véritable danger pour l’environnement. C’est une véritable pollution, aux conséquences graves.

Des patrouilles et des compartiments étanches

Pour éviter que leurs moyens de transport urbain ne finissent au fond de l’eau, les opérateurs de trottinettes électriques ont d’ores et déjà commencé à prendre des mesures. Ainsi, chez Lime, à Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux et Annecy, les utilisateurs ne peuvent plus se garer à proximité des points d’eau. En cas de non respect, direction la fourrière. À Paris, on en a recensé plus de 2.300 entre le mois de mai et la fin du mois d’août.

Lire aussi : Les trottinettes électriques à l’assaut des villes

Des « patrouilles » ont également été chargées de surveiller et récupérer les trottinettes situées dans ces zones. Enfin, des  partenariats ont été conclus avec différentes associations, afin de repêcher les engins immergés. Les principales compagnies actives disent mettre désormais à disposition des trottinettes dont les batteries se trouvent dans des étuis parfaitement étanches, conçus pour les protéger dans la plupart des cas d’immersion. De quoi minimiser la pollution ? Espérons-le.

Illustration bannière : Les trottinettes, un déchet de plus en plus visible – © R-Type

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