Les producteurs d’huîtres en ont assez de se faire voler tous les ans et particulièrement pendant les fêtes beaucoup de coquillages. Voilà des astuces pour mettre fin aux larcins.
Des huîtres piégées par le producteur
L’idée de Christophe Guinot, professionnel dans l’Aude, est simple mais il fallait y penser. Une étiquette avec les coordonnées du producteur est glissée dans une huître. Ainsi, lorsque le consommateur ouvre le coquillage, il trouve le morceau de papier et peut alors renseigner le producteur sur le vendeur de sa bourriche, car celui-ci est parfois aussi le voleur d’après Christophe Guinot. Ce dernier offre alors leur poids en huîtres aux consommateurs coopératifs.
On pourrait se croire dans un film-détective. Mais la réalité des ostréiculteurs est très difficile et ce surtout pendant les fêtes de fin d’année où les vols explosent. Voilà pourquoi Christophe Guinot fait cet effort. « Dans une coquille vide, je dépose une étiquette plastifiée avec une invitation à venir à ma rencontre dans mon cabanon à huître, ‘les tontons’. Je scelle l’huître avec de la colle bio et je la replace à certains endroits que je suis le seul à connaître dans le parc ».
Les huîtres connectées en plein boom
Moins semblables aux vraies huîtres, les huîtres connectées sont en plein essor dans les parcs à huîtres vendéens. Développées par une PME vendéenne Flex-Sense, elles sont fabriquées en plastique. Le principe est simple : dans la coquille du faux mollusque est positionné un mouchard. La carte électronique est parfaitement étanche.
Ensuite, cette huître contenant le mouchard est glissée au milieu d’une poche à huîtres. Le voleur l’emporte donc avec lui. La carte électronique est composée « d’une antenne, d’un accéléromètre, d’un buzzer et d’un modulateur de fréquence », détaille Sylvain Dardenne, co-fondateur et directeur commercial chez Flex-Sense. Le mouchard ne se réveille qu’en cas de mouvements suspects. Il lance alors un signal à son propriétaire ostréiculteur, qui peut commencer à suivre le voyage de sa poche volée pendant 175 heures… et mettre la main sur le voleur.
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