En termes de respect de l’environnement et d’écologie, la lessive est bien souvent au coeur du débat.
Alors que plusieurs marques de produits de lessive multiplient les opérations publicitaires et de communication pour se donner une image propre, consoGlobe s’est posé la question : la publicité sur les lessives vertes est-elle sincère, ou s’agit-il de greenwashing ?
Lessive et écologie : deux termes antinomiques ?
Aujourd’hui, tout le monde ou presque est d’accord pour dire que la planète a besoin d’être protégée.
Face à l’activité de l’Homme et autres paramètres, la situation s’aggrave, et les scientifiques se relaient pour faire part de la catastrophe vers laquelle nous courrons tous si personne ne fait rien pour mieux consommer, pour moins polluer.
Face à cette réalité, l’écologie est également devenue un argument publicitaire et marketing pour les entreprises, qui proposent chacune leur tour un produit dit vert, surfant sur la tendance du tout écologique avec une finalité première : vendre encore et davantage.
Henkel et ses produits concentrés
La preuve en est avec Henkel pris en flagrant délit de greenwashing !
A travers un site publicitaire, le groupe explique avoir concentré les formules des lessives de ses trois marques (Le Chat, Super Croix et X-Tra) afin de réduire son impact sur l’environnement.
Une démarche présentée comme volontaire alors qu’elle découle d’une recommandation de l’Association internationale de la savonnerie, de la détergence et des produits entretien (ou AISE), recommandation suivie par la plupart des fabricants de lessive.
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La suite p.2> Lessive et environnement
bonjour, j’ai fait une très grosse allergie à la marque Arbre vert. J’ai trouvé une lessive certifiée Ecocert au savon de marseille de la marque
Jacques Briochin. Croyez moi elle est formidable et elle existe aussi au savon noir et fabriquée en France! ce qui n’est pas plus mal
Bonjour,
Pour les noix de lavage, je me permets de rajouter que le ramassage ne semble par être très vertueux en ce sens qu’il serait fait exploitation d’enfants indiens défavorisés.
Pour les lessives écologiques, je souhaiterais vos avis : nous avons une machine à chargement frontal (hublot) et, régulièrement, et même systématiquement à 60°, il y a un trop-plein de mousse. Avez-vous observé le même phénomène? Merci
La meilleure des lessives, est celle que l’on prépare, soit à la cendre, ou comme moi avec du vrai savon de Marseille qui vient d’Italie… mais ne contient pas d’huile de palme, comme j’ai pu en trouver en biocoop… Il est 100 huile d’olive, et il est parfumé à la lavande, et je suis sûre qu’il ne contient pas d’huile de palme ou de graisse végétale car ma lessive est liquide et non « visqueuse »… Comme adoucissant je mets du vinaigre blanc parfumé aux H. E.. Et il y a des balles de tennis dans la machine, j’ai l’impression qu’elles sont moins « agressives » pour le linge et la machine que les balles vertes en caoutchouc. Je rajoute, soit des cristaux de soude, soit du bicarbonate de soude. J’ai essayé les noix de lavage, mais j’ai été déçue, de plus ce n’est pas si écologique que cela comme le dit Ludivine, ce que j’ai su plus tard. Mon savon de 150 g. me coûte « que » 0.99 €, je l’achète en solderie, et fais le plein, lorsqu’il y en a et je les range dans les armoires.
PS. la pub de Suez est vraiment pénible…
Ludivine
l’impact des noix de lavage importée par avion est, comme pour les produits importés, certes négatif, mais à la marge. Il ne suffit pas à en effacer les aspects bénéfiques globalement sur les économies locales et sur l’environnement. Les noix de lavage restent un produit naturel à conseiller, moins efficace que la lessive chimique, et bien moins nocif pour l’eau que tout savon. Reste, il est vrai qu’aucun produit n’est idéal, comme nous l’explique Aurore
Attention, au delà de l’efficacité controversée des noix de lavage, l’importation de ces noix (cultivées souvent à base de pesticides) par avion est extrêmement polluante et l’effet de mode ainsi que la croissance de la production a tendance à fragiliser les économies locales et à se substituer aux cultures de subsistance traditionnelles.
Alors rien de mieux que le savon de Marseille !
Bien sûr qu’il y a mieux que le savon de marseille… les cendres de bois!