Être technophile et préoccupé par les questions environnementales, ce n’est pas incompatible. Preuve en est, l’essor des téléphones mobiles avec une empreinte écologique moins marquée. Le nouveau rapport de Juniper Research(1) prédit d’ailleurs, d’ici 2017, une déferlante verte de 392 millions d’appareils contenant au moins 50 % de matières recyclées et ne comportant aucune substance chimique dangereuse. La moitié d’entre eux seront bien entendu des smartphones…
Les téléphones plus eco-friendly envahissent le marché
Selon l’étude réalisée par Juniper Research, en 2012, on peut compter environ 30 millions de téléphones portables plus respectueux de l’environnement sur le marché. Dans 5 ans à peine, il faudra en compter 13 fois plus pour atteindre le chiffre record de 392 millions !
Le smartphone, outil puissant pour l’environnement ?
Cela peut paraître contradictoire mais selon le point de vue qu’on adopte, un smartphone peut très bien être considéré comme un puissant outil pour la protection de l’environnement.
Rendez-vous compte : plus de la moitié de la population mondiale possède un smartphone.
- Voir les ventes de smartphones en temps réel sur le Planetoscope
L’appareil peut tout à fait devenir un moyen rapide et facile pour inciter un maximum de gens à se mobiliser pour défendre une cause environnementale comme protéger les habitats des espèces en danger par exemple.
Ce peut être un moyen de sensibilisation de masse : souvenez-vous d’applications du type clés de forêts permettant de mieux connaître les essences forestières en France ou l’application du Planetoscope qui met toutes les statistiques mondiales dans votre poche afin de prendre conscience des évolutions du monde qui nous entoure !
Mais quand il s’agit d’aborder la question du bilan carbone, c’est là que le bât blesse. C’est donc une excellente nouvelle que les fabricants de smartphones prennent davantage en compte l’impact de ces appareils sur l’environnement.
Bien sûr, fabriquer des téléphones à base de matériaux recyclés constitue un pas allant dans le bon sens mais est loin d’être suffisant. Il faut prendre en considération l’analyse du cycle de vie du produit dans son ensemble.
Ainsi, pour continuer sur cette bonne lancée, l’institut spécialisé préconise le développement de points de recyclage pour les appareils usagés ainsi qu’un système de notation qui renseignerait facilement le consommateur sur les téléphones les plus durables.
Vous ne savez pas quoi faire de votre vieux téléphone ?
- Ne jetez plus vos téléphones portables : recyclez-les !
- Téléphone mobile : recyclez plus pour gagner plus !
Enfin, l’étude met en relief le fait que les smartphones et tablettes contribuent fortement au développement du cloud computing, solution qui, de par son principe (utilisation des serveurs informatiques à la demande) permet de réduire les consommations d’énergies et ainsi réduire l’impact des serveurs sur l’environnement.
(1)L’institut Juniper Research est spécialisé dans l’identification et l’évaluation des nouveaux marchés à forte croissance
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Existe-t-il un guide pour choisir le plus vert des téléphone aujourd’hui ?
je suis preneuse ;o)
Merci..
Bonjour,
C’est une très bonne idée d’article ! Nous vous proposerons un comparatif des smartphones du moment dans les prochaines semaines
Belle journée
Annabelle
L’accès à internet de n’importe où et le cloud computing permettent-ils vraiment de réduire la consommation d’énergie? Le fonctionnement et en particulier le refroidissement des serveurs est très énergivore, à tel point qu’à ma connaissance, la plupart des prestataires de services choisissent leurs lieux d’implantation en fonction du prix de l’énergie locale… quelque soit l’origine de l’énergie!
J’ai toujours douté du fameux rapport (tant il m’impressionne) selon lequel UN clic sur le moteur de recherche le plus populaire correspond à l’utilisation d’une ampoule de 60 watts durant une heure. Dans ces circonstances, l’accès à internet partout et en tous temps me laisse songeur…
C’est volontier que j’en lirais un peu plus sur le sujet.
Bien à vous
Bonjour « Pssst »,
Effectivement, les serveurs sont extrêmement énergivores, d’ailleurs, nous avions présenté le rapport « Impacts of Information and Communication Technologies on
Energy Efficiency » dans un précédent article il y a quelques mois. Cela fait réfléchir…
Quant au sujet du cloud computing, il mérite d’être creusé ! Nous nous attelons à vous donner un maximum d’informations là dessus
A bientôt !
Annabelle