Prendre l’avion, c’est bien pratique pour nous emmener loin, très loin. Mais qui dit long trajet en avion dit émissions de CO2 considérables. Alors, limitons ce moyen de transport aux cas de force majeure !
Voyages en avion : le saviez-vous ?
- Un voyage de 2 500 kilomètres en avion produit des émissions de GES avec un ratio de 1,3 tonne de CO2 pour chaque passager (vol aller-retour).
- Selon un sondage réalisé par la Direction Générale de l’Aviation Civile en 2008, 8 Français sur 10 estiment que les avions polluent trop.
- un aller-retour Paris-New York entraînerait l’émission de 1250 kg de CO2 par passager.
- Le nombre de vols en avion dans le monde s’élève à 80 000 par jour. L’aviation civile représente 2 % des émissions de CO2 mondiales. En 2000, le transport aérien a émis 664 millions de tonnes de CO2, soit 11,5 % des émissions du secteur des transports.
- La mise en place du TGV Est permet d’économiser 245.000 tonnes de CO2.
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Outre le CO2, un avion émet d’autres particules, et notamment des oxydes d’azote.
Quelques perspectives :
La résolution
Je ne prends l’avion que lorsque c’est vraiment utile. On ne le répètera jamais assez, le trafic aérien est le plus néfaste pour l’environnement.
Je limite donc les voyages qui nécessitent un long vol, afin de réduire mon empreinte écologique. De plus, même pour les trajets plus raisonnables, je privilégie le train ou le bus, nettement moins polluants que les avions…et la voiture !
En effet, d’après une étude publiée dans la revue Environmental Science and Technology, le train tout comme l’autobus pollueraient 4 à 5 fois moins que la voiture pour un même trajet.
Toutefois, selon l’Institut français de l’environnement (IFEN), à travers le monde, un passager en avion émet 40 % plus de CO2 qu’un passager en voiture, en France.
Les trucs en plus
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Il faudrait très sérieusement sensibiliser les enfants à cet épineux problème, car c’est eux qui en souffriront le plus, mais aussi parce que notre génération aura beaucoup de mal à se départir des fâcheuses habitudes de consommation qui ont conduit à ce désastre. Malgré le changement climatique n’échappe plus à personne, beaucoup d’entre nous continuent de voyager très loin et parfois même plusieurs fois par année. Pour nos déplacements en ville, nous sommes nombreux à prétendre ne pas supporter la promiscuité dans le métro et les autobus. Lorsqu’on fait nos courses, nous ne nous privons pas de mettre dans nos paniers, des produits qui viennent de très loin ou dont la production pollue beaucoup. Pourquoi ? C’est évidemment le phénomène de la dissolution de la responsabilité au sein d’un groupe. Chacun ne se sent responsable que de si peu, que son empreinte écologique disparaît presque totalement à sa vue. En conclusion, même si chacun d’entre nous a le devoir de continuer à sensibiliser exhaustivement toutes les personnes de son entourage, je crois que le plus gros travail est à faire auprès des enfants.
Dites ça à Madonna qui prends l’avion pour venir acheter 2 ou 3 petites culottes à Paris !!!
il faut arrrêter les conneries tout est polluant maintenant alors supprimons tous les moyens de transports et revenons tous au vélo..
cela devient épuisant et démoralisant de lire toutes ces niaiseries même s’il y a un minimum de réalité
Etonnant commentaire.
Ne serait-il pas urgent de vous informer sur la destruction de la planète, ne serait-ce que pour savoir quel monde sera laissé aux enfants.
Les valeurs données ne sont pas celles données par d’autres sources. A distance égale l’avion émet moins de CO2 que la voiture exemple trajet en avion 13500km 2.500t de CO2 en voiture 3t voir le site co2.myclimate.org/fr/portfolios?calculation_id=10153.
Pour les déplacements France et Europe l’avion reste encore le moins polluant. On donne le train comme très compétitif mais il ne faut pas oublier que nos trains fonctionnent à l’électricité, majoritairement d’origine nucléaire, certes propre à produire en rapport aux émissions de carbone mais très polluante en rapport au recyclage des résidus nucléaires.
Quand à la production électrique propre éoliennes, panneaux photovoltaïques, hydraulique, …c’est de l’utopie absolue car la pollution lors de la fabrication des dispositifs de production n’est pas prise en considération.
En outre, pour les vols transatlantiques à part l’avion la seule solution bateau est valable pour les marchandises non périssables.
Attendons avec impatience
Par principe je ne prends jamais l’avion.
Le tourisme est destructeur de l’environnement, les pays qui vivent de tourisme sont des pays stériles, ils ne produisent rien, et certains, comme l’Egypte, sont même incapable de produire assez de nourriture pour leur propre population.
Enfin un site qui aborde ce sujet » tabou » .
Le gouvernement préfère parler des vieilles voitures polluantes afin d’ obliger les citoyens à engager des frais pour l’achat d’un véhicule , ne parle que du Diesel mais pas du Kèrozéne .
La pollution émise par les réacteurs est elle régulièrement contrôlée ?
Le CO² n’est pas un polluant mais un ingrédient indispensable pour la vie des plantes (et donc des animaux et de l’homme). Il faudrait citer et comparer les vrais polluants pour pouvoir comparer l’empreinte des uns et des autres.
et les bateaux ?
Les tarifs du train sont vraiment exorbitants. Pourquoi ne pas baisser les prix ? Il faudra surment enlever les primes de charbon pour ça…
Entièrement d’accord avec Flo, tant que les prix de l’avion seront plus attractifs que ceux du train les gens privilégieront l’avion, car tout le monde regarde aussi son porte-monnaie, l’écologie ca vient après.
Se permettre d’être écolo pour une grande partie des citoyens ce n’est tout simplement pas possible car le coût en est trop élevé.
Celà dit, ce n’est pas pour ca qu’il ne faut pas prendre en considération ce problème.
L’émission de CO2 n’est pas l’unique impact de l’aviation sur le climat. Un avion émet aussi des oxydes d’azote, des particules, de la vapeur d’eau et des trainées de condensation. Cela est la cause de la formation de Cirrus ; nuages d’altitude qui contribuent à l’effet de serre.
Aujourd’hui un trajet Paris-Toulouse émet 350kg d’équivalent CO2, contre 280kg pour le trajet en voiture.
Le trafic aérien touristique s’accroit tous les ans de plus de 5% et de plus de 7% pour le fret.