Les voitures, utilitaires et poids lourds seront concernés par la nouvelle réglementation dès juillet 2022. Ensuite, à partir de 2024, tous les véhicules destinés au marché européen devront être dotés d’un limiteur de vitesse.
La Commission européenne souhaite diminuer encore le nombre de tués sur les routes
Aujourd’hui, les routes sont beaucoup plus sûres qu’il y a vingt ans : le nombre d’accidents a baissé considérablement, de même que le nombre de tués sur les routes. Il n’empêche que les accidents de la route continuent de tuer : en 2020, malgré les confinements et le télétravail, 18.844 personnes à travers l’Union européenne ont perdu la vie sur les routes. Pour tenter de faire diminuer le nombre de morts, la Commission européenne vient d’adopter une réglementation rendant les limiteurs de vitesse obligatoires dans les véhicules neufs. À partir de juillet 2022, seront concernés les voitures, utilitaires et poids lourds. Puis, à partir de 2024, viendra le tour de tous les autres véhicules.
Appelés « limiteurs de vitesse » dans le langage courant, ces dispositifs d’Adaptation Intelligente de la Vitesse (AIV) constituent un système informatique qui recueille, grâce à un GPS, la position du véhicule en temps réel. Si le véhicule est en mouvement, ce système calcule automatiquement sa vitesse. La vitesse réelle du véhicule est ensuite comparée à la vitesse maximum autorisée sur la portion de la route en question, cette information étant puisée dans une carte numérique recensant les vitesses autorisées sur toutes les portions de toutes les routes d’Europe. Sur certains véhicules, le système pourra parfois être complété par un dispositif de caméras embarquées chargées de lire les panneaux sur les routes. Si la vitesse maximum autorisée est dépassée, l’AIV s’active.
L’AIV, un dispositif d’incitation plus qu’un bridage automatique de la vitesse
De jour comme de nuit, la vitesse continue de tuer sur la route – © Hadrian
Une fois activé, l’AIV émet tout d’abord un signal sonore et visuel. Sur le tableau de bord s’affiche la vitesse maximum autorisée. Si le conducteur n’obtempère pas, l’accélérateur est bridé : le conducteur aura besoin d’appuyer plus fortement dessus pour continuer à accélérer. De cette manière, la vitesse ne sera pas limitée d’office, mais le conducteur aura des incitations fortes pour la diminuer.
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Selon Elżbieta Bieńkowska, la commissaire européenne au Marché intérieur, à l’Industrie, à l’Entrepreneuriat et aux Petites et moyennes entreprises, la généralisation de l’AIV devrait faire diminuer le nombre de tués sur les routes de 20 %. « La grande majorité des accidents de la route sont attribuables à l’erreur humaine. Nous pouvons et devons agir pour faire changer les choses. Avec ce nouveau dispositif de sécurité, qui sera obligatoire, nous pouvons atteindre le même impact sur la mortalité routière qui avait été atteint lorsque le port de la ceinture de sécurité avait été rendu obligatoire. Les dispositifs d’AIV existent déjà sur les véhicules haut de gamme. Désormais, nous rehaussons la barre en les rendant obligatoires sur l’ensemble des véhicules », a-t-elle déclaré.
Illustration bannière : Limiteur de vitesse obligatoire, c’est pour bientôt – © Bilanol
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OK pour limitateur de vitesse que j’ai sur ma voiture et je trouve ce dispositif super. Par contre, les changements de vitesse en certains lieux parfois douteux sont plus difficiles à gérer. Tout à fait d’accord également pour limiter la puissance des voitures qui seraient le meilleur atout de la diminution des accidents mais, cela n’est pas pour demain, ça ne restera qu’une pensée, nos politiques ne sont pas assez courageux.
ok pour le limitateur de vitesse mais n’est-il pas possible d’agir à la base en limitant la puissance des véhicules, ceci limiterait déjà les grands excès de vitesse