Dès la rentrée prochaine, les étudiants seront inscrits au régime général de la sécurité sociale. Les mutuelles conserveront leur rôle de complémentaire santé et la LMDE l’a bien compris : elle a indiqué qu’elle rembourserait jusqu’à 25 euros par an les protections hygiéniques de ses adhérents.
Remboursement des protections hygiéniques jusqu’à 25 euros par an
La Mutuelle des Étudiants (LMDE) a indiqué dans un communiqué du lundi 23 avril qu’elle rembourserait désormais une partie des protections hygiéniques de ses adhérents, jusqu’à 25 euros par an. Et dans un budget si serré, il s’agit d’une bonne nouvelle pour les étudiantes.
En effet, en 2015, le collectif Georgette Sand avait évalué la dépense pour ce « bien de première nécessité » à tout de même 1.500 euros dans la vie d’une femme.
Cette proposition s’adresse à tous adhérents ayant souscrit à une nouvelle offre à partir du 1er avril. Et ce remboursement n’est pas réservé uniquement aux femmes. En effet, les jeunes hommes peuvent également « en faire profiter leur entourage ». Pour en bénéficier, l’adhérent(e) devra envoyer les tickets de caisse à la mutuelle, par courrier ou via son espace personnel en ligne.
Les étudiants rattachés au régime général de la Sécurité sociale dès la rentrée
La LMDE indique vouloir étendre ce dispositif de façon automatique à tous les assurés au moment du renouvellement de leur forfait. Une vraie fierté pour cet organisme, qui se targue de devenir ainsi la « première mutuelle à intégrer la prise en charge des protections hygiéniques », alors que « les règles (…) représentent un budget conséquent pour les étudiantes » a-t-elle expliqué dans son communiqué.
Enfin, pour rappel, à la rentrée 2018, le gouvernement met en place un système : les nouveaux étudiants seront rattachés au régime général de la Sécurité sociale et non plus aux mutuelles. Pour autant, ces dernières ne disparaîtront pas, elles conserveront leur rôle de complémentaire santé et continueront à faire un travail de prévention. C’est ainsi la fin de la facture d’un peu plus de 200 euros dont les étudiants devaient s’acquitter en début d’année universitaire.
Illustration bannière : Jeune femme soufrant de douleurs menstruelles – © aslysun
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