Le projet de loi Energie-Climat actuellement débattu à l’Assemblée concerne, une fois de plus, une transition vers les énergies vertes, visant cette fois-ci la neutralité carbone à l’horizon 2050. Si l’objectif de 50 % de baisse de l’usage de l’énergie nucléaire française est repoussé à 2035, le but de 40 % de baisse de l’usage des énergies fossiles, lui, se profile pour 2030.
Une transition active vers l’énergie verte
Dans un premier temps, le Haut Conseil va s’attaquer aux émissions polluantes issues du secteur de la production d’électricité. Ce dispositif conduit, in fine, à la fermeture des centrales « mauvaises élèves », telles que les centrales au charbon ou les centrales électriques obsolètes, d’ici à 2022.
Une fermeture programmée qui va cependant devoir se faire en douceur : outre l’impact humain et économique, il va également falloir compenser le déficit en énergie à prévoir par une production renforcée d’électricité alternative, provenant notamment de sources vertes.
Sélectionner un fournisseur d’électricité responsable
Les compagnies d’électricité verte ont là une formidable opportunité de se positionner sur le marché avec des offres propres à séduire les consommateurs : 100 % d’énergie certifiée verte, c’est la garantie de consommer écolo grâce à une électricité provenant de sources non polluantes, comme les éoliennes, le photovoltaïque, la géothermie ou encore les barrages hydroélectriques. En tant que consommateur responsable, particulier ou entreprise, vous pouvez comparer les différents fournisseurs d’électricité et choisir celui dont la démarche convient le mieux à vos valeurs.
Améliorer le diagnostic énergie
Autre cheval de bataille des mesures du Haut Conseil pour le Climat, le diagnostic des performances énergétiques des bâtiments et logements est devenu obligatoire pour toute transaction immobilière. Mais les plus mauvais élèves sont encore une fois pointés du doigt : les bâtiments les plus énergivores se verront dans l’obligation de réaliser en plus un audit énergétique, à joindre lors de toute transaction.
Les bâtiments obsolètes, les appartements mal isolés, les locaux commerciaux dégradés et les entrepôts bourrés de ponts thermiques sont tout autant de sources de consommation excessive d’électricité. Car le combat se joue sur plusieurs fronts : certes changer de sources d’énergie pour des émissions moins polluantes, mais également renforcer les performances thermiques des locaux afin d’optimiser la consommation.
Faciliter la transition énergétique
Il va de soi qu’une bonne isolation bénéficiera énormément à ses usagers : outre le gain de confort indiscutable, le bénéfice important sur la facture d’énergie sera également très appréciable, au point de compenser largement l’investissement éventuel pour la rénovation. Si les logements neufs sont favorisés de facto, les entrepreneurs et les particuliers qui souhaitent améliorer la note énergétique de leur bâtiment peuvent demander des aides de l’État afin de procéder aux travaux nécessaires.
La loi Énergie-Climat tend à enfoncer le clou en expérimentant dès 2021 la mise sous séquestre d’une partie du produit de la vente d’un bien immobilier jugé trop énergivore. Celle-ci sera restituée à l’acquéreur… mais uniquement dans le cadre de travaux de rénovation énergétique ! Une façon originale d’encourager les acquéreurs à soit se tourner vers des biens à haute performance énergétique, ou à les forcer à mettre leur acquisition aux normes.
La pollution la plus dangereuse et la plus longue à devenir inoffensive ce sont bien les centrales nucléaires qui la produisent avec leurs déchets hautement radioactifs qui mettront des siècles à disparaître, mais on se focalise surtout sur toutes les autres pollutions vu qu’en France la majorité de l’énergie électrique est fournie par les centrales nucléaires……..