L’autopsie de l’orque qui a été retrouvée morte dans la Seine a révélé qu’il y avait une balle logée dans son crâne. Si, a priori, la munition n’est pas à l’origine du décès du cétacé, cette découverte choque dans la mesure où il s’agit d’une espèce protégée.
L’autopsie permet d’en apprendre plus sur l’orque décédée dans la Seine
Fin mai 2022, l’orque, qui était entrée dans la Seine, est finalement décédée. Retrouvée entre Honfleur et Le Havre, sa dépouille a été remorquée afin de mener une autopsie. Les résultats, communiqués ce mercredi 6 juillet par la préfecture de Seine-Maritime, permettent d’en apprendre davantage sur le cétacé.
Cette orque était une femelle qui mesurait 4,26 mètres. Elle pesait 1.100 kg, un poids inférieur à la normale qui prouve qu’elle présentait une mauvaise condition physique. Contrairement à ce que les scientifiques ont pu avancer au printemps, elle ne souffrait pas de mucormycose. Cependant, les analyses « ont mis en avant la présence de Saprolegnia sp. sur la peau de l’animal. Il s’agit d’un champignon commun présent en eau douce, qui ne peut être à l’origine du décès de l’animal » détaille le communiqué de la Préfecture. Une découverte pour les scientifiques, qui n’ont malheureusement pas été au bout de leur surprise.
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À quel moment la balle retrouvée dans le crâne de l’orque a-t-elle été tirée ?
Lorsque les chairs et le squelette ont été nettoyés, les scientifiques ont découvert une balle dans le crâne du cétacé. Selon le rapport, il n’est pas possible de déterminer « le moment où la balle a pénétré le corps de l’animal ». Par ailleurs, « aucune certitude ne peut être tirée à ce stade, compte tenu du fait qu’aucune lésion sur les os environnants n’a été identifiée, mais également du fait que cette région corporelle ne présentait pas de signes de traumatisme. Il peut par conséquent s’agir d’une blessure subie par l’animal quelques semaines, voire plusieurs mois auparavant ».
La découverte de cette munition dans le crâne du cétacé est d’autant plus surprenante – ou plutôt choquante – que l’orque est une espèce protégée mondialement. En effet, la loi protège cette espèce, en vertu de la loi du 1er juillet 2011 modifiée et de l’article 334-1 du code de l’environnement. Le procureur de la République de Rouen a été informé de cette découverte et « déterminera les suites qu’il souhaite y donner » selon le communiqué. Sur Twitter, l’association Sea Shepherd France a annoncé qu’elle allait déposer « plainte contre X pour tentative de destruction d’espèce protégée ».
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Homer, cela ne change rien au fait qu’il s’agissait bel et bien d’un chasseur, et comme tout chasseur, il avait envie de voir beaucoup d’oiseaux dans nos campagnes, ce dont la LPO se moque éperdument
Louis Magaud d’Aubusson Docteur en droit, il entre en 1880 à la Société nationale d’acclimatation de France dont il devient archiviste de 1887 à 1892, puis administrateur et président de la section ornithologie en 1907 : chasseur passionné de gibier d’eau et de fauconnerie, il s’est tout d’abord fait connaître par un ouvrage3 consacré à celle-ci et à la biologie des rapaces4. Il est également membre honoraire de l’Institut égyptien du Caire et auteur d’un ouvrage réputé consacré à chasse de la caille en Égypte5. Le 26 janvier 1912, il devient le premier président de la Ligue pour la protection des oiseaux6 et le restera jusqu’à sa mort. Il intervient pour faire arrêter le massacre des macareux sur l’archipel des Sept-Iles au large de Perros-Guirec.
C’est un peu plus complet que la phrase du petit poulet : ce ne sont pas « des chasseurs » mais un chasseur passionné de gibier d’eau et de fauconnerie qui est devenu défenseur des oiseaux. Comme quoi, on peut évoluer, ce qui n’est pas le cas du petit poulet ! PS : l’Orque n’est pas un volatile !
Et la LPO a été condamnée à verser 2000 euros à la fédération nationale des chasseurs, cette dernière avait juste affirmé avec raison que la LPO avait été fondée par des CHASSEURS