Le commerce de la faune sauvage sur Internet fera désormais l’objet d’une lutte plus sérieuse de la part des autorités internationales. Cet engagement a été pris au cours de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore (CITES), qui se tient actuellement à Johannesburg, en Afrique du Sud.
Un objectif commun : sauver la faune sauvage de la criminalité en ligne
« Cette décision va conduire à une contre-offensive beaucoup plus cohérente contre les cybercriminels de la faune sauvage, car elle rassemble les forces de l’ordre, les plateformes de commerce en ligne et les réseaux sociaux du monde entier dans l’objectif commun de sauver la faune sauvage », a ainsi déclaré dans un communiqué, Tania McCrea-Steele, chef de ce projet international du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW).
Interpol est appelé à poursuivre efficacement les criminels
Le commerce d’animaux sauvages en ligne constitue une grande menace pour les espèces en voie de disparition. Dans un rapport publié en 2014, l’organisme révélait qu’après une enquête de six semaines, menée à travers 16 pays dans le monde, plus de 30.000 animaux sauvages menacés et en danger proposés à la vente en ligne, qu’il s’agisse d’animaux vivants ou de leurs parties, avaient été recensés, pour un montant équivalant à 10 millions de dollars.
Cette décision, dont le Kenya est à l’initiative, permet désormais aux États signataires de demander à Interpol de « réunir les forces de l’ordre pour surveiller efficacement la criminalité liée à la faune sauvage » sur Internet.
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