Sans surprise, on (ré)apprendra donc qu’une activité physique régulière associée à une bonne hygiène alimentaire nous classe indiscutablement dans la colonne des personnes les moins à risque, tandis qu’un excès de nourriture riche en glucides simples et graisses insaturées, arrosée d’alcool constitue un tableau clinique défavorable. Si l’on y ajoute la prise de tabac, le profil qui se dessine est encore plus sombre.
L’excès de poids, l’hypertension et des maladies métaboliques comme le diabète ou l’hypercholestérolémie, tendent aussi à augmenter les risques de développer une démence.
Coeur et cerveau : ils font la paire
Les recommandations pour une bonne santé cardio-vasculaire s’appliquent donc aussi au cerveau. Pourquoi ? L’explication est somme toute évidente : des artères propres, où le sang circule bien, vont alimenter parfaitement notre organe noble en oxygène et nutriments. Rappelons que le cerveau est un grand consommateur de glucose et d’oxygène, et qu’une pénurie de l’un ou l’autre peut gravement l’endommager. De même, un muscle cardiaque vigoureux assure l’afflux suffisant de sang jusqu’au cerveau.
La nourriture n’est pas seule en cause
Il semblerait également que la pollution atmosphérique ait un impact négatif sur le fonctionnement cognitif. Pour rééquilibrer la balance, nous pouvons citer l’entraînement cérébral régulier (petits exercices de mémorisation, sudoku, mots croisés, etc.) et l’engagement social (donner de son temps aux autres, que ce soient des amis ou des personnes démunies…), comme facteurs bénéfiques d’une bonne santé de notre organe pensant.
Enfin, gardons en tête que s’il n’est jamais trop tôt pour adopter de bonnes attitudes, il n’est jamais trop tard non plus.