Derrière les stars adulées par le public, il y aussi des êtres humains. Des êtres humains que la célébrité n’immunise pas contre la maladie et qui les relaye au rang des mortels. Loin de briser le mythe, la maladie a tendance à humaniser la star et lui confère un vrai pouvoir d’action. Ainsi, certains d’entre eux deviennent même des porte-drapeaux d’une maladie. C’est le cas par exemple, d’Angelina Jolie, avec sa mastectomie. Alors, les stars pourraient-elles se révéler de véritables atouts pour la recherche et la lutte contre la maladie ?
Angélina Jolie se fie à la médecine prédictive
Le 14 mai dernier, l’actrice Angélina Jolie fait une déclaration qui laisse le public bouche-bée. En effet, cette dernière fait part de sa volonté d’avoir recours à une mastectomie* préventive… en réponse à une probabilité de 87 % d’être affectée du cancer du sein.
Sa mère, Marcheline Bertrand, décédée des suites d’un cancer des ovaires et sa tante, Debbie Martin, d’un cancer du sein sont les éléments déclencheurs de cette prise de conscience. Pour elle, les risques sont grands de développer un cancer du sein ou des ovaires. Alors, par prévention, elle a recours dans un premier temps à une mastectomie et subira prochainement une ablation des ovaires.
En faisant cet aveu, l’actrice accède au rang de modèle aux yeux de bien des femmes.
Son courage est salué par son public. Et l’annonce faite par Angélina Jolie est loin d’être anodine. Ses déclarations expliquant les raisons médicales de son geste ainsi que ses souhaits de voir d’autres femmes bénéficier de son expérience font mouche. Derrière l’icône glamour et adulée, le public découvre une femme qui devient porte-parole de la lutte contre le cancer du sein et des ovaires.
Les miracles de la médecine prédictive
En effet, après l’annonce de l’actrice, les médecins anglais, canadiens ou encore français, ont constaté une hausse des demandes d’information sur les mastectomies et les tests génétiques.
Le centre de recherche sur le cancer britannique, par exemple, a enregistré un boum dans les demandes d’information sur la mastectomie. Le nombre d’appels au centre téléphonique du Cancer Research UK concernant l’ablation des seins aurait ainsi été multiplié par quatre depuis ces révélations.
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C’est le nombre de maladies auxquels vos gênes vous prédisposent (ou vous rendent plus résistants) que la société américaine 23andMe propose d’isoler à partir d’un kit salivaire.De 5 à 10 % : c’est la part des cancers dits héréditaires
Au Canada, de mai à août, il y aurait eu plus de 1300 demandes de conseil génétique auprès de l’Agence de Lutte contre le cancer, soit une hausse de 60 % par rapport à l’année précédente. La plupart des femmes concernées voulaient savoir si elles étaient porteuses, comme Angélina Jolie, des gènes BRCA1 ou BRCA2.
En France, aucune donnée officielle ne permet encore de déceler « l’effet Angelina Jolie, mais selon l’Association Europa Donna, qui soutient les femmes atteintes d’un cancer du sein, « le standard a quasiment explosé le jour où Angelina Jolie a fait ses révélations, mais c’est retombé comme un soufflet », a indiqué Nicole Alby, la présidente d’honneur de l’Association. Ainsi, on peut se demander si la parole d’Angelina Jolie n’a pas trouvé une certaine limite : celle des frontières. Celle qui fait que l’être humain se sent plus concerné par ce qu’il se passe à côté de chez lui plutôt qu’à des milliers de kilomètres.
La médiatisation croissante des maladies de star
Cependant, il n’en reste pas moins que la médiatisation des maladies de star a un double avantage : celui de sensibiliser à une cause et à une maladie et faciliter la discussion sur des sujets douloureux, parfois générateurs de honte ou de peur.
Ainsi, la chanteuse Anastacia n’a pas hésité à parler ouvertement de sa maladie de Crohn. Elle a déclaré « Il ne faut pas avoir honte de cette maladie et avoir peur d’évoquer les symptômes avec son médecin. Cette maladie fait partie de moi, elle m’a rendue plus forte ».
Elle n’hésite pas non plus à témoigner des difficultés rencontrées « J’ai été opérée très jeune, on m’a retiré une partie de l’intestin. Au début, je détestais ma cicatrice sur mon ventre, j’ai cru que ma vie était fichue, qu’aucun garçon ne me regarderait. Puis, vers 20 ans, j’ai décidé au contraire de montrer ma cicatrice, de porter des T-shirts courts et de travailler mes abdos ! Aujourd’hui, je vis avec cette maladie en suivant un régime strict, peu d’alcool et de l’exercice ».
L’action d’Angelina fait surtout le bonheur des labos en matère de dépistage.
Pourquoi ne pas consulter un spécialiste conseillant hygiène de vie, alimentation voire compléménts alimentaires. si le cancer se développe sur un autre organe: à quoi cela lui aura t’il servi.
une de mes amies s’était faite opérée des ovaires, au même motif (2 soeurs décédées de cancer aux ovaires) en fin de compte elle est décédée d’1 cancer du sein(une forme rare, résistante à tout traitement)
Bien sûr, c’est complètement insensé ces amputations préventives, d’autant que cette fameuse (fumeuse) mastectomie préventive n’empêche pas même d’avoir un cancer du sein.
Si Jolie s’est fait opérer, c’est parce que ponctuellement il faut bien qu’elle fasse changer ses prothèses, et éventuellement augmenter ou réduire leur volume, selon la mode du moment.
Et, surtout, cette femme qui a tant démontré qu’elle était prête à absolument tout pour de l’argent (y compris à changer complètement de tête et de corps via la chirurgie) a dû être très grassement payée pour faire de la pub pour cette fumisterie de « mastectomie préventive ».
Cette femme a fait de la pub pour les produits laitiers, a fait de la pub pour la bidoche, maintenant elle incite à se faire charcuter, tout cela est dans la continuité.
On connaît les principales causes du cancer du sein, il suffit à partir de là d’adapter son mode de vie si l’on veut réduire les probabilités d’être concerné (les hommes aussi le sont).
Traitements hormonaux, hormones dans l’alimentation, produits laitiers notamment sont à bannir.