Comment peut-on participer à la recherche de scientifiques professionnels ? Grâce à l’opération CITIQUE, l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) invite tous les promeneurs à récolter et partager des informations précises sur les tiques.
CiTIQUE : récolter des informations sur les tiques de France
Le but de l’Inra, en partenariat avec le ministère de la Santé et l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), est très simple : afin de combattre la maladie de Lyme qui se développe fortement ces dernières années dans l’Hexagone, les scientifiques ont besoin de données bien précises.
Ainsi, ils pourront mieux savoir quels territoires sont les plus touchés et comment progresse la maladie de Lyme en France.
« Peut-on se faire mordre en hiver et en été alors qu’il est admis que les périodes propices sont le printemps et l’automne ? Y a-t-il des heures où les tiques sont plus actives et mordent davantage ? Est-ce qu’on se fait plutôt mordre dans les forêts, dans les parcs urbains ou dans nos jardins ? Quels sont les agents pathogènes les plus présents chez les tiques ? Dans quelle région ? »
Autant de questions que se posent les scientifiques, explique Jean-François Cosson, spécialiste de l’écologie des maladies infectieuses à l’Inra de Jouy-en-Josas et coordinateur du projet.
Concrètement, comment participer au projet CiTIQUE ?
Pour participer au projet, compléter la base de données concernant les tiques et bâtir une véritable tiquothèque, il suffit de télécharger l’application signalement-Tique (sur AppStore ou PlayStore).
Dès que vous recensez une tique ou une piqûre sur vous ou votre animal de compagnie, connectez-vous sur l’appli ou rendez-vous sur le site citique.fr.. Vous pourrez alors y entrer de nombreuses informations sur l’environnement de la tique et sa piqûre.
Pour aller encore plus loin, l’opération CITIQUE peut vous fournir des kits de collecte à destination de groupements de personnes, pour extraire la tique et l’envoyer vers un site de l’Inra basé dans le Val-de-Marne. Ensuite les chercheurs vont extraire l’ADN de la petite bête.
En chiffres, depuis juillet 2017, 15.000 morsures sur des humains ont été signalées grâce à ce système.
Pour en savoir plus sur ce projet de science participative et y prendre part, rendez-vous ici
Article mis à jour et republié