Les infractions visant les animaux sont commises majoritairement dans les zones rurales. Les principales victimes dans ces procédures sont les chats et chiens.
Infractions vis-à-vis des animaux : 12.000 cas recensés en 2021
Combien d’infractions vis-à-vis des animaux sont commises en France ? Fin octobre 2022, le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) a enfin publié les chiffres et une analyse sur ce dossier. Dans cette publication intitulée « Les atteintes envers les animaux domestiques enregistrées par la police et la gendarmerie depuis 2016 », le service détaille les chiffres relatifs aux différentes infractions dans ce domaine. En tout, en 2021, les services de police et de gendarmerie ont enregistré 12.000 infractions visant des animaux domestiques, apprivoisés ou tenus en captivité, un chiffre supérieur de 30 % à son niveau de 2016 (9.200 à l’époque, soit une hausse de 5 % par an en moyenne).
Parmi ces infractions, 35 % correspondent à des mauvais traitements, 34 % à des sévices graves, 14 % à des atteintes involontaires à la vie et à l’intégrité de l’animal et 5 % à des abandons. Les chiens et les chats sont systématiquement les principales victimes dans ces procédures, même si leur part a beaucoup diminué : ces deux animaux représentaient 46 % des victimes en 2016 et 24 % en 2021. Cette baisse s’explique sans doute par le fait que les infractions vis-à-vis d’autres animaux (en particulier les animaux d’élevage) sont beaucoup plus souvent signalées et constatées ces dernier temps.
Sondage : Faut-il montrer la maltraitance animale pour la dénoncer ?
Pour dénoncer les actes de maltraitance commis envers les animaux, des vidéos choquantes sont de plus en plus diffusées dans les médias et sur les réseaux sociaux. Est-ce, selon vous, une bonne solution pour amener à la prise de conscience ?
Pour lutter contre la forte augmentation de la maltraitance animale (12 000 faits constatés en 2021, soit +30 % en 5 ans), j’ai décidé, pour la première fois dans l’histoire des forces de l’ordre, la création d’une division de 15 enquêteurs chargés spécifiquement de ce sujet 👇 pic.twitter.com/9FFVCVb8kF
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) October 28, 2022
Tous les types d’infractions vis-à-vis des animaux sont en hausse
S’agissant des chiens et chats, au sein des procédures de police et de gendarmerie, ces animaux sont principalement victimes de violences physiques (38 %), de mauvaises conditions (12 %) et d’abandons (8 %). Les violences physiques touchent en majorité les chats (50 %), alors que les victimes de mauvaises conditions sont des chiens dans plus des trois quarts des cas.
Tous animaux confondus, le nombre de sévices graves évolue à la hausse (+4 % en moyenne par an) avec une forte augmentation de 36 % entre 2019 et 2020 (passant de 3.400 à 4.600). Cette hausse impressionnante peut en partie s’expliquer par la vague de mutilations d’équidés qui ont été recensées sur l’ensemble du territoire à l’été 2020. Les mauvais traitements ont augmenté de 38 % (passant de 3.000 à 4.100 entre 2016 et 2021, soit une hausse de 7 % en moyenne par an). Les abandons d’animaux enregistrés, enfin, ont augmenté de 93 %, passant de 330 en 2016 à 630 en 2021 (soit une hausse de 14 % en moyenne par an).
A lire absolument
Ce serait plus convaincant, peut-être, si l’image n’était pas celle-ci :
« Blessure de chien blanc après morsure., Chien d’attaque de chien errant., Chien blanc a du sang après morsure et blessure. »
de Shutterstock
Je blâme torturer et tuer des taureaux pour le plaisir… légal… cela crée un mauvais précédent et permet aux gens de penser que torturer des animaux est acceptable
L’espèce humaine a perdu son sens inné de l’humanité, souvent accompagné de l’ignorance. La vengeance sur les espèces animales la dédouane de toute faute. Constat affligeant