Le tofu, plus énergivore que le poisson
Une étude néerlandaise a conclu qu’un kilo de tofu fabriqué dans ce pays produit 2 kg d’équivalent CO².
- Ce n’est au final qu’un kilo de moins que pour un kilo de poulet produit aux Pays-Bas, soit 3 kg de CO².
. - Les produits de la mer, tels que les moules, ont une dépense en CO² équivalente voire moindre que le tofu.
Toujours est-il qu’il est difficile de conclure définitivement que la dépense en CO² pour la fabrication du tofu est extravagante, car tout dépend de la provenance du soja, sa culture, sa technique de transformation, etc.
Il faut aussi prendre en compte les questions éthiques : un végétarien ou un vegan ne mangera pas de produits de la mer.
Le tofu, 20 fois plus… de protéines par hectare
Les USA produisent les deux tiers de la production mondiale de soja dont est tiré le tofu. Il faut maintenant préciser qu’une bonne partie de ce soja sert à nourrir les animaux, qui le convertissent peu efficacement en protéines.
Or, utiliser un hectare de soja pour produire du tofu produirait 20 fois plus de protéines qu’un hectare dédié à nourrir un élevage !
Il est évident qu‘un kilo de tofu est largement moins polluant qu’un kilo de boeuf. Le mieux est toutefois d’alterner avec d’autres sources de protéines de provenance plus locale comme le poisson ou même le poulet si vous mangez de la viande, ou d’autres types de protéines végétales.
Le tofu n’est pas l’idéal végétarien
Le tofu, aliment écologique ?
Ce point de vue est contesté par certaines études (1), comme celle du Cranfield University, menée à la demande du WWF en 2010, selon laquelle subsituer du tofu à la viande dans la consommation (des Anglais) obligerait à utiliser encore plus de terres cultivables et émettrait encore plus de CO2.
L’étude souligne que manger du pain, des pâtes ou des pommes de terre est meilleur du point de vue impact écologique que manger des aliments « issus de process complexes » comme le tofu.
illustration bannière : Plats vegan : tofu bio prêt à cuisiner © Shutterstock
- timesonline.co.uk/tol/news/environment/article7023809.ece ; l’étude la Food Climate Research Network par une équipe de recherche à l’Université de Cranfield, Murphy-Bokern Konzepte et Ecometrica.
- timesonline.co.uk/tol/news/environment/article7023809.ece ; l'étude la Food Climate Research Network par une équipe de recherche à l'Université de Cranfield, Murphy-Bokern Konzepte et Ecometrica.
- timesonline.co.uk/tol/news/environment/article7023809.ece ; l’étude la Food Climate Research Network par une équipe de recherche à l’Université de Cranfield, Murphy-Bokern Konzepte et Ecometrica.
Vous avez vraiment des rédacteurs qui écrivent des articles aussi peu informé ?
Ce type d’article décrédibilise votre site internet…
Effectivement dans la bio du rédacteur c’est bien écrit qu’il aime partager se convictions. Ça se voit.
En tout cas vous participer activement au partage de fausses informations sur internet et vous avez l’air tout aussi indépendant que les sites de diététiques qui pullulent et appartiennent à des labos pharma (premiers bénéficiaires de la consommation massive de viande).
Bonne journée quand même
Oui même bien qu’elle misère
je viens d’en préparer : aucun goût même mariné! Texture désagréable en bouche : on a l’impression de manger de la poussière agglomérée. Je n’en rachèterai plus.